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Channel: Mister Gü | BLOG » PHOTOGRAPHY
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Frames of Life

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Hey !

I would like to show you my new video shot in Canary Islands : « Frames of Life« . This video is part of a promotional project called 7 Stories created by 28yMedio Agency for Turismo de Canarias to rediscover the landscape and people of the 7 Canary Islands through the eyes of 7 filmmakers reknown on Vimeo. I’ve been invited to La Palma Island. This is my vision after 7 days travelling around the island. I post all the 6 videos of other filmakers too. I would like to thank everyone that watched my video, because for the 4rd time, I won a Vimeo Staff Pick, hundred thousands of views, a lot of comments and likes, I was published on Fubiz and even on The Huffington Post … it’s awesome!

Bonjour à tous, je suis très heureux de vous présenter mon nouveau film « Frames of Life » qui a été filmé aux Iles Canaries et plus précisément sur l’île de La Palma. Ma nouvelle vidéo a eu l’honneur d’être élue, pour la quatrième fois, VIMEO STAFF PICK, c’est à dire qu’elle a été choisi par le staff de Vimeo pour apparaître sur la page d’accueil de Vimeo et ainsi bénéficier d’une très grande exposition, mais aussi l’honneur d’être publié sur FUBIZ et même d’être cité par THE HUFFINGTON POST … c’est juste INCROYABLE ! Il s’agit d’un film promotionnel pour Promotur, l’agence officielle de tourisme des Iles Canaries qui s’inscrit dans le projet « 7 Stories » crée par l’agence 28yMedio. Ce projet consiste à montrer 7 films crées par 7 réalisateurs de plusieurs pays différents et reconnus sur Vimeo, en leur permettant de donner leur propre vision sur chacune des 7 îles des Canaries. Nous avions donc tous carte blanche pour montrer notre vision de chaque île, chacune ayant ses particularités : certaines sont verdoyantes, d’autres sont volcaniques, certaines sont dédiées aux sports nautiques, etc… Cela a donné des projets très différents :

Voici donc ma vidéo « Frames of Life » sur l’île de la Palma, l’une des plus petites îles des Canaries, très verte et sauvage, sur une très belle composition originale de Doug Kaufman :

Voici « Mirrorlapse » de Rick Mereki, le réalisateur australien connu pour avoir eu l’une de ces vidéos les plus vues de Vimeo Eat, qui lui a réalisé une vidéo psychédélique et très originale sur l’île Gran Canaria :

« The Lanzarote Effect » par Léa Amiel et Nicolas Libersalle, deux réalisateurs parisiens qui ont filmé la très belle île volcanique de Lanzarote, sur un très beau poème et une superbe musique :

Andro Kajer est un réalisateur slovène spécialisé dans les vidéos de sports filmées au drone. Il avait donc l’île parfaite pour lui, Fuertaventura, dédiée aux sports nautiques, et avait à sa disposition un drone pour pouvoir créer des plans aériens de toute beauté, dans son film « This is Fuertaventura » :

« Tenerife » est le film assez intriguant de l’américain Matty Brown sur une musique vraiment intense et immersive, sur l’île principale des Canaries, très rythmé, très coloré :

« A Volcano in the Sea » réalisée par l’espagnol Juan Rayos présente l’île de la Gomera, dans un film très authentique avec de très beaux timelapses :

Et enfin « El Hierro » sur l’île du même nom réalisé par le français Jean Julien Pous, qui réside à Séoul en Corée, bous présente un film original, authentique sur une musique traditionnelle des Canaries :

J’espère que vous aurez apprécié ces 7 vidéos et ce très beau projet. Je vous laisse avec quelques photos prises lors du tournage de mon film « Frames of Life ». A bientôt !


Barbour

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I would like to show you my first commercial Instagram video shot in Paris for Barbour with the famous fashion blogger Tokyobanhbao. Everything was shot and « straight cut » edited on iPhone 5 so it was a big challenge! Check out this funny piece and see you soon on the blog.

J’ai le plaisir de vous présenter ma première vidéo commerciale sur Instagram ! C’est la marque Barbour, connue pour créer des vêtements classieux et robustes, qui m’a demandé d’imaginer une vidéo dans le cadre de leur campagne digitale sur Instagram appelé « The Barbour International Tour ». Leur idée est de demander à des réalisateurs de plusieurs nationalités de filmer une petite séquence de 15 secondes (la durée maximale d’une vidéo Instagram) sur un blogueur mode influent dans un endroit qui l’inspire. C’est comme cela que j’ai donc travaillé avec Tokyobanhbao, la célèbre blogueuse mode, aussi connue pour son intérêt pour la cuisine, mais aussi le dessin de mangas qu’elle pratique également.  

Si vous ne le connaissez pas je vous conseille vivement de visiter son blog ! En plus de participer à un projet digital très créatif, participatif et assez novateur, j’ai rencontré en la personne de Tokyobanhbao une fille vraiment super sympa, souriante et pleine de vie ! Vraiment le courant est bien passé et nous avons imaginé pour notre séance shooting un montage « straight cut » c’est à dire un montage où le cadre ne bouge pas, mais où les transitions sont faites par les actions du personnage de manière abrupte : une action A finit, puis une action B commence de but en blanc. Dans cette idée de créer une séquence comme celle là, j’ai donc demandé à Tokyobanhbao de prendre un appareil photo Diana F+ et de shooter un peu partout, dans toutes les directions, devant un stand de bouquiniste sur les Quais de la Seine. Le challenge était aussi et surtout de capturer et d’éditer ce film entièrement au smartphone ! J’ai donc capturé ces séquences avec mon iPhone 5 posé sur un monopode, puis j’ai utilisé les apps Splice, Cute Cut, et Instagram. Nous nous sommes vraiment amusés à réaliser cette vidéo, alors j’espère que vous apprécierez le resultat, ainsi que les autres photos Instagram du projet :

Découvrez le site de l’event Barbour ici : Barbour International Tour

Tanzanie

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Hey !

It’s a real pleasure to come back with a great post today! These are my photos from my trip in Tanzania, Africa. It’s part of a world trip that I begin with this country for a project for Continents Insolites which is a french company that organize travels for people all around the world. I would like to share with you these great moments of life: this country is so beautiful! So take your time and read this article about this great country, the way of life of the Maasaïs, it’s very interesting. You’ll see a lot of beautiful african animals. See you soon and thank you again for reading Mister Gü’s blog.

J’aimerai vous parler de mon dernier projet qui va m’emmener faire le tour du monde. Il s’agit de réaliser une vidéo qui sortira en septembre prochain pour l’agence de voyages Continents Insolites. Je vous donnerai plus d’informations le moment venu, mais sachez que l’aventure se poursuivra sur plusieurs continents… à suivre !

Pour le moment j’aimerai vous parler de la première destination pour la réalisation de ce projet : la Tanzanie ! C’est un pays d’Afrique de l’Est situé en bordure de l’océan Indien, dans la partie tropicale de l’Hémisphère sud. Le pays couvre 945 087 km2 et compte plus de 43 millions d’habitants. La langue officielle est le swahili, et je suis sûr que vous connaissez tous quelques mots déjà grâce au film Disney « Le Roi Lion« . En effet dans ce film, des noms de personnages sont en fait des mots swahili comme par exemple « Simba » qui signifie « lion », ou « Rafiki » qui signifie « ami ». Mais le plus rigolo, c’est l’expression « Hakuna Matata » qui est aussi une vraie expression swahili et qui signifie bien, comme vous le savez peut être : « pas de problèmes » !

Une femme devant un batiment

C’est donc par un vol cumulé de 11 heures Paris – Istanbul puis Istanbul – Kilimandjaro que j’ai fait mon entrée dans ce beau territoire tanzanien. Malheureusement impossible de prendre en photo le Kilimandjaro, il restera derrière les nuages durant tout mon séjour. Il faut dire que mi mars marque le début de la saison des pluies là bas, une vraie bénédiction pour ce pays, dont l’agriculture est l’un des secteur économique principal. Car contrairement à ce qu’on pourrait croire, la Tanzanie est un pays très vert, beaucoup de plantations de maïs, de riz, de bananes… C’est le pays où tout pousse facilement ! Mais le Maître incontesté ici reste l’Acacia, qui existe sous de nombreuses formes ici.

Après avoir fait connaissance avec Japhet, mon guide local, j’ai commencé ma visite par la ville d’Arusha située à une heure de voiture de l’aéroport. En la traversant, on sent tout de suite le bouillonnement de cette ville qui grossit énormément. Les gens sont affairés, tout est en construction, la ville a déjà pas mal d’embouteillages… Après un arrêt pour manger en ville, visiter et faire quelques photos, nous reprenons la route pour nous éloigner de toute civilisation…

Nous faisons route vers Longido, à 1h30 de route environ au nord d’Arusha. C’est là que je rencontre Sambeke, mon guide Maasaï. Première présentation de la langue Maa et des salutations principales. Les Maasaï constituent une population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d’Afrique de l’Est, vivant principalement dans le centre et le sud-ouest du Kenya, et le nord de la Tanzanie. Je découvre le mode de vie très différent des Maasaïs, par exemple ici, ce sont les femmes qui participent le plus à la vie du village. En effet, ce sont elles qui construisent les maisons, s’occupent des enfants, vont chercher le bois pour le feu, traient vaches et chèvres et s’occupent de faire à manger ! Les enfants dès leur plus jeune âge s’occupent de surveiller les troupeaux de chèvres, et il n’est pas rare de tomber sur un petit de 6 ans en plein milieu de la brousse !

Quant aux hommes ils ont une vie relativement plus confortable car leur rôle est de garder les frontières de leur territoire, de sacrifier des chèvres pour les repas et de faire des enfants à leurs femmes, car oui un homme maasaï peut avoir plusieurs femmes en fonction de sa richesse, c’est à dire de l’importance de son troupeau de vaches. Il faut aussi savoir que les jeunes hommes deviennent des jeunes guerriers ou morane vers l’âge de quinze ans. Un ancien leur apprendra le maniement des armes, les chants de guerre, les danses traditionnelles et ils devront rester plus de 3 mois à l’écart du village, en pleine montagne, pour finir ce rite de passage.

Après avoir fait connaissance de quelques personnes du village, on m’invite à boire un thé dans une des cases du village. C’est la seule boisson ici, très désaltérante et faite avec du bon lait de vache locale. Au niveau de la nourriture, il faut savoir que les Maasaïs se nourrissent exclusivement de viande, chèvre ou vache, et du lait de ses deux animaux. Ils peuvent en effet prélever le sang des jeunes bovins sans les tuer, en les incisant au niveau du cou d’une flèche tirée dans la veine jugulaire. C’est un régime alimentaire qui peut nous paraître discutable, mais ils sont en pleine forme ! Je passe du temps à observer leurs tenues qui sont absolument magnifiques, avec le tissus à carreaux rouge très caractéristique des Maasaïs. Notez aussi que leurs chaussures sont en réalité un morceau de pneu découpé dans la masse et « adapté » au pied de chacun. Ici pas de surconsommation, tout ce qui peut être trouver est utilisé !

Je reste deux jours et deux nuits avec ce peuple, avec une tente posé à l’extérieur du village. Pas d’eau ni d’électricité, mais une douche et des wc de fortune ont été installé pour plus de confort. En partant dans la brousse avec mon guide Sambeke, j’ai pu découvrir quelques plantes médicinales et leurs bienfaits, j’ai aussi vu des girafes au hasard d’un détour, là juste devant nous, en pleine brousse. Un moment exceptionnel ! Sambeke m’emmène ensuite visiter la toute nouvelle école pour les enfants maasaïs qui vient juste d’ouvrir cette année. Il faut savoir qu’auparavant les enfants n’allaient pas à l’école. Je comprends alors que les Maasaïs veulent se tourner de plus en plus vers un monde plus moderne tout en gardant leurs valeurs et leur culture et c’est tout à leur honneur. Je quitte ce peuple si attachant pour continuer mon aventure…

Après ces quelques jours en territoire Maasaïs, je continue ma route avec Japhet vers le lac Manyara. S’étendant sur 50 kilomètres au pied des falaises brunes et rouges, hautes de 600 mètres, qui caractérisent l’escarpement de la vallée du Rift, le lac Manyara est un joyau célébré par Ernest Hemingway comme « le plus beau [qu’il ait] jamais vu ». Le dense circuit de safari qui traverse le Parc permet de découvrir un microcosme tout à fait représentatif de la Tanzanie. Depuis l’entrée principale, la route serpente à travers une jungle luxuriante où des groupes de babouins forts d’une centaine de membres paressent sur les bas-côtés, où des cercopithèques à diadème escaladent avec légèreté les anciens acajous, où de menus guibs se déplacent avec précautions entre les ombres et où d’énormes calaos provoquent une cacophonie dans la haute canopée. La riche plaine et son horizon ouvert à l’Est, par delà le lac alcalin jusqu’au bleu des pics volcaniques qui s’élèvent à l’extrémité des steppes massais, contrastent avec l’intimité de la forêt. Des troupeaux d’énormes buffles, de zèbres, de girafes et de gnous se rassemblent sur cette plaine herbeuse. Superbe spectacle !

Pour finir mon voyage en Tanzanie, nous partons faire un safari en direction de Ngorongoro. Encadrée par la plaine du Serengeti au nord-ouest, le lac Natron au nord, le lac Manyara au sud et le lac Eyasi au sud-est, le massif est un parc national protégé et doit son nom au cratère du Ngorongoro qui se trouve en son centre. Ce massif aux conditions climatiques exceptionnellement favorables, permet de faire cohabiter la plupart des espèces animales d’Afrique et notamment les « Grands cinq » : lions, léopards, rhinoceros, éléphants et buffles. Cette immense zone de conservation a été créée en 1974 dans le but de protéger les écosystèmes ainsi que toutes ses habitants, les animaux donc, mais aussi en y maintenant les populations Maasaï, qui participent pleinement dans le maintien de ces écosystèmes sauvages.

J’ai adoré mon séjour en Tanzanie, car j’ai rencontré des personnes, des peuples exceptionnels, des animaux incroyables, visiter des lieux et des paysages à couper le souffle ! C’est la première grosse étape de mon tour du monde pour ce projet et je suis en ce moment sur une autre destination tout aussi insolite pour continuer ce superbe projet. Le Chili pour être exact ! J’espère que vous aurez apprécié ce post et je vous remercie encore de me suivre sur le blog. La suite des voyages devrait autant vous plaire, si ce n’est plus alors restez connectés. A bientôt !

Chili

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Hey !

My world trip for Continents Insolites continues! After visiting Tanzania in Africa, let me show you my photos from Chile, South America. I would like to share with you these beautiful landscapes, so different between the south with ice, whales, and further the National Park Torres del Paine. Then the middle of the country, with the capital Santiago and the nice city of Valparaiso. And finally, the north with the awesome landscapes of Atacama desert. I hope you will love it! See you soon and thank you again for reading Mister Gü’s blog.

Je continue mon projet pour l’agence de voyages Continents Insolites qui m’emmène visiter les quatre coins du monde. Après la Tanzanie, j’ai eu la chance de découvrir le Chili, la seconde très belle étape de cette aventure hors norme ! Découvrez tout de suite le récit de mon voyage …

Le Chili est un pays vraiment original de par sa structure, toute en longueur ! On a l’habitude de dire que c’est le dernier pays avant « la fin du monde » car c’est le pays le plus au sud et le plus à l’ouest du continent sud américain. Présent sur trois continents — l’Amérique du Sud, l’Océanie et l’Antarctique — le Chili peut se définir comme un pays tricontinental. La capitale est Santiago du Chili. C’est le pays le plus développé d’Amérique latine et l’un des plus démocratiques. On y parle l’espagnol chilien, mais aussi des langues amérindiennes comme le runa simi, le mapudungun ou l’aymara, et une langue polynésienne, le vânaga rapanui (sur l’île de Pâques).

J’ai eu la chance de pouvoir visiter plusieurs régions du Chili et ainsi découvrir des paysages très différents, et j’ai commencé par la capitale, Santiago, accompagné d’un guide francophone et de mon guide Arnaud qui travaille en collaboration avec Continents Insolites pour Terra Chile ici au Chili. C’est une ville riche de son histoire, de sa culture et très intéressante à visiter pour comprendre le pays, car beaucoup de choses se sont décidées ici. Le grand tournant dans son histoire, et donc celle du Chili, a été la prise de pouvoir  en 1973 de Pinochet (aidé officieusement par la CIA et Nixon pour renverser le communiste Allende) et la mise en place d’une dictature jusqu’en 1990 ! Je vous invite à regarder le très bon film No sorti en 2013 pour en savoir un peu plus sur ce sujet. Aujourd’hui le Chili est sorti de toute cette période, et il est maintenant l’un des pays les plus prospères et les plus riches d’Amérique du Sud, beaucoup influencé par les Etats Unis, mais qui a su quand même garder son authenticité et ses racines. Les rues sont très colorées, certains murs sont décorés de très belles fresques. Nous croisons un clown de rue qui n’hesite pas à nous faire un show en plein milieu d’une rue bondée du centre. Au moins ici ça bouge et c’est vivant ! Très belle entrée en matière dans ce nouveau territoire !

Après cette première journée dans la capitale, Arnaud et moi prenons l’avion. Direction le sud du pays, avec une première escale à Puerto Montt puis l’arrivée à Punta Arenas. En espagnol, Punta signifie « pointe » et Arenas « sables ». Avant l’ouverture du canal de Panama en 1914, ce fut le principal port pour la navigation entre les océans Atlantique et Pacifique car les navires y étaient préparés pour le difficile passage du cap Horn. Nous sommes ici proche de l’Antarctique, et donc dans un climat sub-polaire… autant dire qu’il fait très froid et que le temps est très instable avec beaucoup de vent !

Arrivé ici, nous faisons un rapide tour de la ville (qui a des allures de far west chilien avant le pôle sud) avant d’embarquer en zodiac pour arriver sur l’hosteria San Isidro, une des dernières îles habitées au sud du continent, avec un phare abandonné qui donne une touche très typique à ce lieu. A cause du vent très violent et des conditions météorologiques nous resterons ici deux jours avec d’autres « naufragés », le temps de visiter de fond en comble cette île et de prendre des photos.

Nous avons embarqué sur notre bateau pour naviguer à travers le détroit de Magellan. Durant la traversée, nous passons le Cap Froward, l’extrême pointe du continent américain. La Cruz de los Mares nous salue du haut de sa falaise. Après 8 heures de navigation, nous avons la chance de voir des pingouins, des cormorans, des lions marins, mais surtout des baleines ! Sublime spectacle au milieu des glaciers. Nous accostons en fin de journée sur l’île Carlos III, un campement scientifique et écologique qui abrite un observatoire pour les baleines. Nous camperons une nuit dans les dômes d’habitations écologiques chauffés au feu de bois, avant de repartir le lendemain vers de nouvelles aventures…

Nous partons quelques temps après vers le célèbre Parc national Torres del Paine au coeur de la Patagonie. Cette région sauvage est commune au sud du Chili et de l’Argentine et pour l’anecdote, l’étymologie du mot  vient des premiers colons espagnols qui découvrent des traces de raquettes laissées par les hommes vivant ici, et croient alors à la présence de « géants ». Ils nomment donc ces terres la « Terre des Grands Pieds » avec pata (pied en espagnol). Les locaux étant pour le coup en moyenne plus grands que les espagnols de l’époque, l’expression restera. Des paysages époustouflants s’ouvrent à nos yeux : fjords, lacs, forêts et landes sont dominés par un gigantesque massif granitique. Ce parc fut créé en 1959 et déclaré réserve de biosphère, en 1978 par l’UNESCO. Ici cohabitent de nombreuses espèces d’oiseaux et de mammifères dont quelques pumas. Mais l’animal que nous observons le plus est le guanaco, une sous-espèce du lama qui n’a jamais été domestiqué par l’homme. Ils vivent en troupeaux et sont très craintifs. J’ai passé pas mal de temps à m’approcher d’eux pour obtenir de belles photos.

Je quitte ensuite la Patagonie pour changer complètement de région. Direction le nord du pays, seul désormais. Trois avions plus tard, me voilà arrivé à San Pedro d’Atacama, direction le désert. Le désert d’Atacama est un des déserts les plus arides du monde, coincé entre la fosse océanique d’Atacama et la Cordillère des Andes. A mon arrivée je passe un petit col à 3200 m qui me fait ressentir les premiers effets liés à l’altitude. En milieu d’après-midi, je fais route vers la Vallée de la Lune, composée d’un paysage grandiose de dunes et de montagnes calcaires extrêmement découpées. J’arpente un désert appelé las Tres Marias et une immense dune où vous j’attends le coucher du soleil, sublime depuis ce belvédère. Je réside là bas dans un complexe hôtelier situé dans un oasis en plein milieu du désert, une vraie expérience où je prends conscience de la sauvegarde de l’eau, une gestion compliquée et pourtant essentielle ici.

Le lendemain, je traverse un site pré-colonial en direction de Toconao. Sur le chemin nous tombons nez à nez avec de superbes lamas en liberté qui nous regardent fièrement du haut d’un petit monticule de terre en plein milieu de nulle part. Nous arrivons près d’un lieu rempli de pétroglyphes datant de plusieurs milliers d’années. Un pétroglyphe est un dessin symbolique gravé sur de la pierre. Le terme provient des mots grecs petros (ou petra) pour pierre et glyphein pour gravure. Ici sont généralement représentés des lamas, des oiseaux ou des hommes, mais aussi des animaux plus étranges, sortis de l’imagination des hommes de l’époque.

L’après midi, plus loin dans cette même région, je pars à la découverte du Salar de Tara. Complètement isolé, non loin des frontières bolivienne et argentine, on l’atteint après plusieurs heures de route et de piste dans des décors à couper le souffle à travers des lagunes, des volcans enneigés, des labyrinthe de rochers verticaux. J’ai la chance d’entrer dans un désert de sel, recouverts de cristaux, et bordé d’aux peu profondes où j’ai la chance de découvrir des flamants roses.

Pour finir mon voyage, je reprends des avions pour retourner vers la capitale. Je visite avant de repartir la ville de Valparaíso, littéralement en espagnol : Valle Paraíso [Vallée Paradis]. Cette ville est un assemblage de collines recouvertes de maisons aux couleurs variées qui donnent une allure très originale. Les habitants disposent de funiculaires, appelés ascensores, qui permettent d’accéder aux différents quartiers situés sur les collines de la ville. Elle et a été déclaré Patrimoine culturel de l’Humanité par l’UNESCO en 2003. Nous faisons un tour en bateau près du port pour profiter de la vue depuis la mer et nous avons la chance de passer tout près de lions de mer qui lézardent au soleil ! Je profite de la douceur de cette ambiance avant de reprendre deux avions qui me ramèneront à Paris, la tête pleine d’images et le sourire aux lèvres. Le Chili restera une destination inoubliable…

Rendez-vous prochainement pour la troisième étape de mon tour du monde pour le projet Continents Insolites.. Cette fois je découvrirai : l’Inde ! Je vous remercie encore une fois de me suivre sur le blog.

A très bientôt !

Inde

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Hey !

My world trip for Continents Insolites continues! After visiting Tanzania in Africa, and Chile in South America, let me show you my photos from India. I would like to share with you these beautiful landscapes, so different between the south with Kochi in Kerala, then the middle of the country, with the capital Delhi and the region of Rajasthan : the « king’s place ». And finally, the extreme north with the awesome landscapes of Landakh, also known as « The Little Tibet ». India is so huge, so beautiful, so different than I can’t obviously transcribe all I’ve seen… but I tried to do my best to be brief and to add beautiful photos of this incredible trip. I hope you will love it! See you soon and thank you again for reading Mister Gü’s blog.

Je continue encore et toujours mon projet pour l’agence de voyages Continents Insolites qui m’emmène visiter les quatre coins du monde pour créer une vidéo promotionnelle à la rentrée ! Après la Tanzanie et le Chili, j’ai eu la chance de découvrir plus qu’un pays, pratiquement un continent ! J’ai en effet visité l’ Inde, la troisième très belle étape de cette aventure hors norme ! Découvrez sans plus tarder le récit de ce très beau voyage …

L’Inde est le deuxième pays le plus peuplé et le septième pays le plus grand du monde. Le littoral indien s’étend sur plus de sept mille kilomètres ! L’inde est le foyer de civilisations variées parmi les plus anciennes du monde, remontant à environ 30 000 ans ! Aujourd’hui encore l’Inde regroupe des populations très diverses sur le plan ethnique, linguistique et religieux. Les langues officielles restent l’hindi et l’anglais. La capitale est Delhi.

J’ai eu la chance de pouvoir visiter plusieurs régions de l’Inde et ainsi découvrir des paysages, des cultures et des personnes très différents. J’ai commencé mon voyage par le sud de l’Inde, plus précisément Kochi dans la région du Kerala. C’est une ville portuaire qui vit au rythme des pêcheurs aux carrelets chinois, un vestige qui montre l’ancienne influence chinoise qui étaient présents dans cette région avant l’arrivée des Européens. La pêche au carrelet se caractérise par un filet carré d’une superficie de quelques mètres carrés tendu sur une armature plane et descendu horizontalement au moyen d’un treuil depuis un ponton.

Le soir de mon arrivée, j’ai assisté à un spectacle traditionnel appelé kathakali. C’est une combinaison spectaculaire de drame, de danse, de musique et de rituel. Les personnages, aux maquillages élaborés et aux costumes raffinés reconstituent des épisodes tirés des épopées hindoues.

Le lendemain je partais pour une croisière dans un bateau traditionnel de la région dans les backwaters, une série de lagunes et de lacs d’eau saumâtre en retrait de la côte de Malabar, typique de la région. Le réseau, constitué de quelque 1 500 kilomètres de canaux, tant naturels qu’artificiels, inclut plusieurs grands lacs dont l’Ashtamudi et le Vembanad et s’étend sur pratiquement toute la longueur de la côte du Kerala.

J’ai passé mes dernières heures dans le Kerala dans un hôtel situé sur une plage de la Mer d’Arabie avant de continuer mon voyage vers le nord-ouest de l’Inde. J’en ai profité pour prendre des photos des pêcheurs tôt le matin. Après un bon petit déjeuner, je reprenais l’avion vers Udaipur avec une correspondance à Mumbaï. Au total une bonne journée de transports pour changer complètement d’univers…

Me voilà donc arrivé  Udaipur situé dans la région du Rajasthan. Le Rajasthan, qui signifie le pays des rois, est le plus grand État indien, et certainement l’un des plus riche. C’est un état plutôt sec qui peut connaître plusieurs années sans précipitation ! J’ai eu la chance de résider deux jours dans le palais Shiv Niwas, la résidence actuelle du Maharaja du Rajasthan !

Cette ville regroupe de superbes endroits comme le Lake Palace, mais aussi la ménagerie royale, lieu de naissance de la panthère Bagheera dans le Livre de la jungle de Rudyard Kipling, sous l’orthographe d’Oodeypore. La ville a aussi servi de décor au Tigre du Bengale de Fritz Lang et à Octopussy de la série des James Bond. On voyage dans le temps ici, entre les temples, les palais, et les rues de la ville avec son très beau marché de fruits et légumes.

Je me suis rendu ensuite vers Ranakpur, à une soixantaine de kilomètres au nord d’Udaipur, et j’ai visité le très beau temple d’Adinatha, certainement l’une des plus belles et plus vastes constructions de l’Inde. Ce temple est dédié au jaïnisme, l’une des plus anciennes religions nées en Inde. La construction eut lieu au milieu du xve siècle et aboutit à un temple immense, formé de 29 salles, comportant 80 coupoles portées par 420 piliers. Le bâtiment est censé compter un total de 1444 piliers tous sculptés avec une ornementation différente ! L’ensemble est construit en marbre blanc dont chaque centimètre est gravé, sculpté, ornementé. Un véritable chef-d’oeuvre !

J’ai ensuite visité le vieux village de Narlai avec un guide local. J’ai adoré visiter ces vieilles ruelles, parler un peu avec les habitants du village, flâner, sourire du regard amusé des enfants du coin… avant de gravir la montagne adossée au village par ces 700 marches ! Essouflé mais heureux de pouvoir contempler cette région !

Je continue ma route vers des régions de plus en plus désertiques. Il fait chaud très chaud, on dépasse facilement les 40°C en pleine journée ! Pourtant sur la route je rencontre de nombreuses femmes qui portent des charges de bois. Je me demande comment elles font par ces chaleurs… Je visite encore un joli temple hindouiste avec un superbe escalier de plusieurs centaines de marches et … une chèvre ici. Encore un moment insolite comme il en existe partout ici !

J’arrive sur ma nouvelle destination, un camp aux abords d’un désert à Oysian. On ressent toute suite l’ambiance du désert, des nomades et des anciennes routes de la soie. J’ai la chance de pouvoir faire une balade à dos de dromadaire avec un superbe coucher de soleil.

Le lendemain je profite d’un tour en jeep pour visiter un tout petit village aux abords du désert. Je rencontre un homme qui crée des poteries. Il me montre différentes techniques pour réaliser des pots, des vases, des tasses… tout à l’air très facile sous ses mains car ce sont des gestes qu’il répète depuis plusieurs dizaines d’années, tout un art !

Sur le retour je croise un paon sauvage, majestueux, l’un des animaux vénéré en Inde, et étroitement associé à la fertilité. Sa danse symbolise le réveil de la nature et l’approche de la mousson. Avant de quitter cette région je passe devant une femme en sari coloré dans le désert. Le sari est un vêtement traditionnel porté par des millions de femmes indiennes dont l’origine remonterait vers 100 av. J.-C.. C’est une des rares habitudes vestimentaires à avoir été conservée par le temps. Le sari est une large bande de tissu d’environ 1,20 m de large sur 5 à 6 m de long. Sa technique de drapé varie selon les régions, les castes, les activités, les religions, etc.

Je continue ma route et arrive dans la sublime ville de Jodhpur. Fondée en 1459, Jodhpur est communément surnommée la « ville bleue«  car la plupart des maisons de la vieille ville sont peintes de cette couleur. Le bleu indiquait que ces maisons appartenaient à des membres de la caste des brahmanes. Le bleu offre aussi l’avantage de protéger de la chaleur et de repousser les moustiques.

La ville est vraiment très active dès le matin avec son marché traditionnel. C’est un plaisir que de flaner autour des échoppes d’épices, des vendeurs de légumes frais et des touks-touks qui amènent les touristes dans les ruelles de cette ville labyrinthe.

Toujours à Jodhpur, je visite le superbe fort de Mehrangarh, l’un des plus imposants forts que compte l’Inde. Surnommé le fort magnifique, il surplombe la ville du haut de ses 122 mètres. À l’intérieur de celui-ci se trouve un palais richement décoré et agrémenté de nombreuses cours. Un joueur de flûte me souhaite bonne chance pour la suite de mon voyage.

Le lendemain, je prends l’avion et j’atteris à Delhi, la capitale de l’Inde. Ici on quitte la quiétude des cités visitées précédemment pour découvrir une méga cité de plus de 17 millions d’habitants ! Dans le vieux quartier, tous mes sens sont en alerte : il y a du bruit partout, ça bouge dans tous les sens, il fait très chaud et on a la peau moite, on passe des odeurs nauséabondes à de subtils parfums d’encens ou d’épices… Bref ce n’est pas de tout repos et c’est ça qui fait le charme de Delhi !

Je visite là aussi de très belles architectures, comme la plus grande mosquée construites en Inde, le Qûtb Minâr, un minaret en brique, ou encore le tombeau mogole d’Humâyûn. Toutes les religions, de toutes les époques, se cotoient de manière tout à fait naturelle ici. C’est simplement magnifique !

Le lendemain, Jean-Christophe Guerin, le boss de Continents Insolites me rejoint pour m’accompagner dans la suite de mon voyage. Nous prenons le train de Delhi vers la région du Cachemire, bien plus au nord du pays, à la frontière avec le Pakistan. Les rapports entre l’Inde et le Pakistan sont très tendus et les passages sont strictement limités. La principale source de discorde entre les deux pays concerne le Cachemire : dans cette région, il n’a pas été trouvé de consensus sur le tracé de la frontière. Les deux pays ont même un rite particulier à la frontière, tous les jours à 18h00 avec un défilé militaire où chaque camp se moque de l’autre, et avec un public déchaîné des deux côtés. Vraiment improbable !

La région abrite aussi de très beaux temples, comme le Temple d’Or situé à Amritsar. Il trône au centre d’un « bassin sacré » de forme carrée de 150 mètres de côté, l’Amrit Sarovar (ou « Bassin au Nectar »), tel un lac qui attire à lui toutes les eaux, creusé durant le dernier quart du xvie siècle au moment de la fondation de la ville à laquelle il a donné son nom. L’accès à ce bassin s’effectue par quatre entrées qui symbolisent son ouverture à tous les peuples et toutes les croyances. Encore une belle preuve de la tolérance religieuse de l’Inde.

Après avoir passé deux jours dans la région, nous prenons l’avion pour l’ultime destination de ce grand périple en Inde. Direction le Ladakh, avec un atterrissage à Leh, la ville la plus importante de la région. Ici on est vraiment à la pointe nord de l’Inde, dans l’une des régions les moins peuplées du pays. Parfois appelé le Petit Tibet, le Ladakh est célèbre pour ses paysages montagneux et sa culture bouddhiste tibétaine. Nous avons d’ailleurs la chance d’assister à une prière matinale de deux moines dans le très ancien temple d’Alchi. Des prières sous forme de chants traditionnels, accompagnés par des instruments d’époque, le tout dans un temple de plus de 500 ans… cela impose le respect !

On a vraiment la sensation d’être dans un autre pays, plus sauvage, plus silencieux, bordé d’innombrables montagnes, aux contreforts de l’Himalaya. Nous parcourons en trek quelques uns des plus beaux endroits de la région. Les cerisiers en fleurs donnent un relief magnifique aux environs, tandis que des drapeaux colorés, réalisés par les moines de la région ornent les ponts, les pierres et les édifices. Et il suffit d’une brise pour provoquer la magie…

Les gens sont vraiment adorables ici. Nous arrivons par hasard dans un petit village appelé Ang, dans la vallée de l’Indus, où a lieu une fête. Attirés par le bruit nous nous approchons des gens qui nous font signe de nous joindre à eux. Les villageois qui s’affrontent au tir à l’arc nous invitent à manger avec eux et à participer aux festivités. Un moment très convivial avant de continuer notre chemin.

Plus tard, dans un autre village, après avoir croisé un yak en pleine rue, nous rencontrons une vieille dame qui nous invite à prendre le thé chez elle, juste pour parler. Instant magique. Inoubliable…

Rendez-vous prochainement pour la dernière étape de mon tour du monde pour le projet Continents Insolites.. Je terminerai par une ville que je connais déjà bien : New York City ! Je vous remercie encore une fois de me suivre sur le blog.

A très bientôt !

Just Married!

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Hey !

I write this post with a great emotion to tell you that I am now married! This is the preview of the photos by Marie Calfopoulos and there will be a video by Pascal Délé and some suprises too… Stay tuned!

C’est avec émotion que je vous annonce une nouvelle un peu personnelle et vraiment heureuse : mon mariage avec ma chérie le 14 juin 2014 dans le sud de la France ! Ce fût une très belle fête et je posterai prochainement ici les photos de cet évènement, prises par la talentueuse Marie Calfopoulos. Il y aura aussi une vidéo réalisée par le grand Pascal Délé et aussi quelques autres surprises… En attendant je vous laisse avec ces quelques photos previews !

Cuba

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Hey !

I’m so glad to show you my next trip with my wife this time! After visiting India, Tanzania in Africa, and Chile in South America, let me show you my photos from Cuba. It is a very different and interesting island here! You have a specific cuban mood with music everywhere in Havana, you can’t find any ads, which is really disturbing for us! Old american legends cars are everywhere, like old houses and poverty unfortunatelly. But this country desserves to be visited! Thanks again for visiting my blog and see you soon for the next episode!

Voici ma nouvelle destination de voyage de cette année décidément très chargée en découvertes, mais cette fois avec ma femme ! Nous avons eu la chance de découvrir Cuba ! Cette île est culturellement très riche mais semble aujourd’hui figée dans le temps depuis la Révolution. Un petit tour en Chevrolet d’époque avec notre chauffeur nous met tout de suite dans l’ambiance. Et l’effet est immédiat dès que l’on sort du très sécurisé aéroport Jose Marti : ici les voitures sont de vieilles américaines des années 50, les routes et les bâtiments n’ont pas été rénovés depuis la même décennie !

Une chose frappante pour nous occidentaux : ici pas de panneaux de publicité ! Non rien, à part quelques panneaux à la gloire de la Révolution, de Che Guevara ou de Fidel Castro ! Cela fait vraiment un effet etrange et cela nous place directement dans une ambiance « à la cubaine ». Ici la plupart des gens sont employés par le gouvernement socialiste. Ils gagnent un salaire fixe et équivalent quelque soit leur métier, et malheureusement celui ci est très bas, ce qui amène la population au « système D« .

Chacun se débrouille comme il peut pour améliorer son quotidien, soit en revendant des objets personnels, en utilisant une partie de sa maison comme une boutique, soit en récupérant et réutilisant tout ce qui est possible d’être réutilisé. Les familles de la Havanne réarrangent leurs appartements en ajoutant une mezzanine de manière à gagner des pièces supplémentaires. Il n’est pas rare de voir 3 ou même 4 générations vivre sous le même toit !

La plupart des logements sont dans un état d’insalubrité avancé, mais les travaux coûtent cher et la vie est dure au quotidien ici… Même les personnes « déguisées » dans la rue pour faire des photos avec les touristes à la recherche d’un pesos sont « employées » par le gouvernement, et payent une taxe mensuelle ! A noter qu’il existe deux monnaies à Cuba : le peso cubano (la monnaie nationale utilisée par les locaux) et le peso cubano convertible (CUC, pour les touristes et équivalent à un dollar). C’est donc l’unique monnaie que vous utiliserez, au point que vous pourrez voyager à Cuba sans jamais voir ni toucher un peso cubain !

Ceci dit, la population a la chance grâce au système communiste d’avoir accès à un minimum de médicaments gratuits, à une santé gratuite, une éducation gratuite de grande qualité (le taux d’alphabetisation est de plus de 98%, un record mondial) et à un certain nombre de denrées alimentaires de bases grâce à des tickets de rationnement.

Depuis 2006 le pays est même le seul au monde à respecter les critères de développement durable proclamés par WWF, mais cela cache malheureusement souvent des carences en nourriture, soins et logements… Et au niveau téléphonie c’est encore plus compliqué car très cher, quand à Internet, c’est quasiment introuvable sur l’île …

Mais les cubains sont très fiers de leurs pays et ne l’échangeraient pour rien au monde ! Et on les comprend, il y a une vraie ambiance ici, malgré les problèmes évoqués avant, il y a de la musique partout, des gens qui sourirent, qui dansent, qui rêvent… Bref encore une fois on est loin de pays économiquement plus forts comme la France qui auraient tout pour être heureux et qui pourtant sont loin de l’être en réalité. Peut être pourrions nous nous inspirer de cette facette de Cuba parfois…

Quelle merveille aussi de pouvoir admirer toutes ces vieilles voitures américaines importées avant la Révolution, lorsque Cuba était reine des nuits de toute l’Amérique, au temps de la Prohibition… A noter que maintenant c’est Cuba qui détient le plus grand nombre de ces véhicules au monde, devant les Etats Unis, et qu’il est formellement interdit d’en exporter hors de l’ïle ! Dommage car j’aurai bien ramené cette vieille  charette arborant le fameux « Bleu Havanne » qui reste la couleur incontournable de Cuba !

La Vieja Havana, le quartier ancien de la Havanne, est particulièrement joli et diffuse cette ambiance festive et gourmande de l’île avec ces nombreux cafés, restaurants et bars. L’un des plus connus est La Bodeguita Del Medio, un bar mythique fréquenté par Ernest Hemingway qui sert de très bons (quoique chers) mojitos, et El Floridita, très connu aussi, où par exemple a été crée le daiquiri ! En terme de restauration, malheureusement les cubains sont toujours sous le coup d’un embargo des Etats Unis, ce qui fait qu’ils n’ont pas accès à tous les ingrédients et les ressources disponibles hors de leur île. Ils doivent donc sans cesse se débrouiller pour combler ces manques et ne compter que sur leurs produits, c’est donc pour cela que parfois quelques plats manquent à la carte, ou manquent d’un petit quelque chose. Si on reste sur une cuisine locale cubaine, on a déjà plus de chance de bien manger, mais par exemple oublier le boeuf qui est une denrée très rare là bas !

Un restaurant a particulièrement retenu notre attention : il s’agit du Doña Eutimia. Une cuisine cubaine extrêmement savoureuse, dans un coin charmant à côté de la cathédrale, et à des prix tout à fait raisonnables. En plus on a eu la chance d’avoir deux musiciens avec qui nous avons bien discuté. Ils nous ont même chanté la seule chanson qu’ils connaissaient en français : la vie en rose !

Il y a de belle villes au centre de l’île, comme Cienfuegos par exemple. Des villes comme Trinidad n’ont pas bougé depuis plusieurs centaines d’années et restent très pittoresques. C’est une très belle culture qu’ils ont su préserver.

Nous avons aussi visité une fabrique artisanale de cigares, le produit phare de l’île avec le rhum. Sous les mains expertes d’une mama dans le métier depuis 40 ans, nous assistions à la magie de voir une feuille de tabac séchée devenir un « barreau de chaise ». Quelle magie de découvrir cet artisanat et ce savoir faire unique !

Une visite de la jungle au centre de l’île nous aura permis de découvrir une île telle que les premiers colons ont du découvrir : vierge, sauvage, verte et pleine de vie. Nous avons vu des plantations de cafés, des rapides et aussi une très belle cascade. Nous avons pu découvrir aussi l’arbre national de Cuba, l’un des symboles de l’île : le palmier réel. Bien qu’il ne soit pas originaire de Cuba, de par son abondance sur l’île et son caractère de bois très ferme, en ont fait la symbole de la fermeté du peuple cubain.

Pour finir, la visite de l’île n’aurait pas été complète sans visiter les superbes plages de rêves de Varadero et de ses environs. Bien que plus touristique, cette région reste très belle et le temps y est idéal ! Et à l’ombre du drapeau national, nous sirotons notre dernière Piña Colada avant de déjà repartir de cette superbe île des Caraïbes…. A bientôt Cuba !

Pays Basque

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Hey !

« Ongi Etorri » means welcome in Basque! I am very pleased to present you some pictures of a future project which will be released early 2015 for Terre et Côte Basques. This will be a video about the discovery of the Basque Country, an authentic territory between France and Spain. The people of the Basque region have their own culture, traditions and even language, so it’s very exotic! I hope you will appreciate the very first pictures of this adventure.

« Ongi Etorri ! » Cela veut dire bienvenue en basque ! Je suis très heureux de vous présenter les images d’un futur projet qui sortira début 2015 pour Terre et Côte Basques. Il s’agit vous l’aurez compris d’une vidéo sur la découverte du Pays Basque, un territoire authentique qui s’étend sur la France et l’Espagne, à cheval sur l’extrémité occidentale de la chaîne des Pyrénées, et est baigné par le golfe de Gascogne. Les habitants du pays basque ont une culture, des traditions et même une langue qui leur est propre : l’euskara. Je vous propose de découvrir en images les premières images de cette grande aventure !

Mon aventure a débuté au petit matin sur les hauteurs de la Rhune. Le massif s’étend sur douze kilomètres de long et sur six de large. Sur le chemin j’ai pu approcher des pottoks, une race de poney d’origine très ancienne vivant uniquement dans cette région. Après une heure de marche en montagne en compagnie de Beñat, le responsable de ce projet chez Terre et Côte Basques qui m’a accompagné toute la semaine, nous avons pu nous reposer aux abords d’une petite maison refuge à l’abris du vent très présent ici. Sur le chemin du retour durant de longues minutes, nous avons admiré les pottoks à la queue leu-leu remonter difficilement le versant de la Rhune, toujours contre le vent. Ici on ressent vraiment la force des éléments.

Par le biais du petit train de la Rhune, il est possible d’admirer l’autre versant de la montagne avec un panorama encore plus impressionnant. 35 minutes d’ascension à 9km/h au cœur d’une nature sauvage, pour découvrir le coeur du pays. Un coeur très vert, qui parfois s’inscrit même sur l’écorce de certains arbres très étonnants et dans des endroits presque innacessibles.

Mais plus que la fôret ou la moontagne, le pays basque c’est aussi la ville qui bien souvent se love sur la côte, où se succèdent de prestigieuses stations balnéaires, à commencer parla belle cité de Saint-Jean-de-Luz. J’ai adoré flané dans son marché et rencontrer les gens, puis monter au sommet du clocher pour prendre un peu de hauteur. J’ai aussi eu la chance de participer à la fête de la ville, où tout le monde s’habille de rouge et de noir dans une atmosphère magique ou toutes les générations se croisent. Les gens sont vraiment très accueillants ici, ils ont pris du temps pour parler un peu avec moi et m’expliquer les spécialités de leur région dans une ambiance tout à fait conviviale. Encore plus rythmé à Fontarrabie, de l’autre côté de la frontière, où tout le village, tout de vert vêtu, célébrait la victoire leur équipe aux jeux locaux. Il y avait presque plus d’ambiance qu’à la coupe du monde de football 1998 à Paris, c’est dire !

C’est sans compter sur l’arrière pays et son agriculture. Le Pays basque est en effet une région fortement rurale pour 90 % de son territoire. Le maïs domine les cultures agricoles, mais j’ai aussi rencontré des viticulteurs sur de très beaux domaines. Tournez la tête à droite, vous apercevrez la baie de Saint-Jean-de-Luz et la ville de Biarritz puis à gauche et vous verrez, au loin, l’Espagne. Vous traverserez le magnifique Domaine d’Abbadia. Profitez pour visiter le Château-Observatoire Abbadia construit par Antoine d’Abbadie, sur une création de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc.

Le littoral, appelée aussi la corniche basque, est vraiment le joyau de cette région. Elle se déroule entre l’Océan Atlantique et les Pyrénées et s’étend sur 8 km avec les plus beaux points de vue sur l’océan et l’arrière pays à la fois. Les paysages naturels aux abords des falaises sont grandioses. Les effets de vallons et de crêtes offrent des vues variées sur l’océan atlantique, les falaises, les espaces agricoles et les montagnes en arrière plan.

J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer et photographier Amaiur Alfaro qui est un skipper basque très connu qui a participé à de nombreuses courses comme la Solitaire du Figaro, et qui participera au Vendée Globe 2016 ! Puis en continuant mon périple maritime, je suis passé par une des nombreuses guinguettes de la côte. Ici, place à la détente pour observer tranquillement l’horizon, la plage, les surfeurs, les bateaux, les pêcheurs et les filets plein de poissons fraîchements pêchés.

La mer, on y vient et on y revient toujours, de Guéthary jusqu’à Hendaye en passant par la Colline de St barbe à Saint Jean de Luz et la fameuse Corniche basque à Urrugne. Sur ce chemin Mère Nature nous a réservé de belles surprises pour les yeux mais également pour les oreilles. On peut ainsi écouter le bruit des vagues se fracassant sur la Corniche basque telle la vague géante Belharra, ou encore entendre les cailloux rouler les uns contre les autres dans le va et vient du courant.

Et c’est déjà l’heure de repartir, juste le temps de flaner encore sur le port de Saint-Jean-de-Luz, puis de marcher pieds nus sur le sable de sa plage, le soleil couchant nous montrant le chemin à suivre. Encore une musicienne sur la plage, sa douce musique rythme mes pas dans le sable chaud. Puis devant les derniers rayons de soleil je regarde tranquillement un pêcheur à la ligne. Une douce lumière, moins chaude mais vive, envahit le ciel. Merci et à bientôt le Pays Basque, je reviendrai un jour c’est certain.

Voilà, j’espère que vous aurez aimé ces quelques photos sur ce beau territoire. Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à donner votre avis et à le partager avec le hashtag #terreetcotebasques. Restez connectés car la prochaine fois je vous promets une superbe note de blog et encore un très beau voyage !

A très bientôt !


Rise Up

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Hey !

I am very excited to show you my new video shot all around the world this year that I called : « Rise Up ». This video is a commercial video created for the tavel agency Continents Insolites. I travelled through 3 continents, took 34 planes and shot during 45 days in total to make this video! I would like to thank everyone that watched my video, because for the 5th time, I won a Vimeo Staff Pick, hundred thousands of views, a lot of comments and likes… it’s awesome!

Bonjour à tous, je suis très heureux de vous présenter mon nouveau film « Rise Up » pour l’agence de voyages Continents Insolites, qui m’a emmené tout autour du monde pour capturer les paysages les plus beaux à la découverte d’innombrables personnes toutes plus incroyables les unes que les autres. J’ai eu la chance d’avoir une complète carte blanche pour mon film et beaucoup de temps. J’ai donc décidé de tout mettre au service de l’émotion et de la découverte. J’ai demandé aux Mooders de me créer une mélodie pour emmener mes images encore plus loin. Nous avons donc travaillé très dur, en étroite collaboration pendant plusieurs semaines pour créer un montage et une musique en adéquation parfaite. Nous avons aussi eu la chance d’avoir la maginfique voix de Louise Eliott sur le titre pour sublimer le tout. D’ailleurs le titre Rise Up est aussi disponible sur iTunes.

Ce fût vraiment l’expérience la plus enrichissante de ma vie, qui m’a permis de voyager sur 3 continents, de prendre 34 avions, et de nombreux autres moyens de transport comme le bus, le bateau, etc… Vous pouvez voir toutes les photos de mes voyages : Tanzanie, Chili, Inde, Cuba, New York. Ma nouvelle vidéo a eu l’honneur d’être élue, pour la cinquième fois,VIMEO STAFF PICK, c’est à dire qu’elle a été choisi par le staff de Vimeo pour apparaître sur la page d’accueil de Vimeo et ainsi bénéficier d’une très grande exposition. Bon voyage et à très bientôt sur le blog !

Withings Activité

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Hey !

I am very happy to share with you my new commercial film for Withings. This film was shot in Paris with great actors to show all the features of this beautiful swatch, which id the world first Swiss Made analog smartwatch . It’s awesome, Activité fuels your healthy motivation by tracking all your movements, keeping you informed at all times and supporting your efforts – until you reach your goal, by connecting to your smartphone with bluetooth. I am sure you can’t wait to discover this beautiful swatch, and you know what? It will be available in late November, just in time for Christmas

Bonjour à tous, je suis très heureux de vous présenter mon nouveau film commercial que j’ai réalisé pour Withings. Il s’agit d’une vidéo de présentation de la montre « Activité« . C’est la première montre connectée à cadran, designée en France et fabriquée en Suisse. Protégé par un verre saphir anti-rayure bombé, le boîtier étanche à 5 ATM est réalisé à partir d’un alliage d’acier inoxydable résistant au temps et à la corrosion. Le bracelet surpiqué aux bords coupés francs et cirés, est façonné dans un cuir réputé pour son grain fin, sa robustesse et sa patine noble. Activité est connectée en bluetooth à votre smartphone grâce à l’application Health Mate et affiche les différentes données de votre journée en suivant tous vos mouvements et en vous tenant informé à tout moment et en soutenant vos efforts – jusqu’à ce que vous atteigniez votre objectif. Marche, course, nage, tout est vraiment enregistré dans votre smartphone pour pouvoir suivre l’évolution de vos mouvements et de vos dépenses en calories journalières. En plus, comme il s’agit d’une vraie montre, pas besoin de la recharger tous les jours, car elle a une batterie longue durée (au moins 8 mois). Bref, un vrai bel objet, qui sera disponible à la vente à la fin du mois de novembre, parfait pour les fêtes de fin d’année.

Je vous laisse maintenant découvrir le film, sur la superbe musique des Mooders et les photos dans la suite. A très bientôt sur le blog !

Echoes Of Tsunami

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Hey !

Today I would like to speak about an important reason why I got involved in collaboration with 84.Paris Agency: the commemoration of the 10th anniversary of the Tsunami in South and Southeast Asia. Indeed remember there ten years ago on December 26, 2004, a devastating tsunami ravaged the coasts of Southeast Asia and a tidal wave was over 220 000 deaths. If today the impact of this tragedy are more or less erased, it is through the efforts of NGOs such as Action Contre la Faim who helped rebuilt, cared for the victims and people of this drama. Today we are launching this NGO genuine web operation called « Echoes of Tsunami » in the form of a digital experience to remember these difficult moments and remember all the things which were made to help people. Look at the digital experience http://www.echoesoftsunami.com and to my photos of my experience in Sumatra Island, Indonesia.

Aujourd’hui je vous parle d’une cause importante pour laquelle je me suis impliqué en collaboration avec l’agence 84.Paris : la commémoration des 10 ans du Tsunami en Asie du Sud et du Sud-Est. En effet rappelez-vous il y a dix ans, le 26 décembre 2004, un terrible tsunami ravageait les côtes d’Asie du Sud-Est et un raz-de-marée faisait plus de 220 000 morts. Si aujourd’hui les impacts de cette tragédie sont plus ou moins effacées, c’est grâce aux efforts d’ONG comme Action Contre la Faim qui ont aidé, reconstruit, soigné les victimes et habitants de ce drame. Aujourd’hui pour cette ONG nous lançons une véritable opération web appellée « Echoes of Tsunami » sous forme d’une expérience digitale pour nous souvenir de ces moments durs et de rappeler les choses faites par Action Contre la Faim.

Je suis donc parti à Sumatra en Indonésie pour capturer des séquences de la vie de tous les jours, maintenant que le tsunami est loin derrière. Puis 84.Paris a réalisé un site web réellement intéréssant, une vraie expérience digitale qui vous plonge directement au coeur de ces évènements comme une machine à remonter le temps qui utiliserait votre webcam… Intriguant, non ? Je vous propose de découvrir tout cela en cliquant sur ce lien : http://www.echoesoftsunami.com

Egalement dans la suite, plus de photos de ce voyage vraiment intense et plein d’émotions.

A très bientôt.

Rewind 2014

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Hey !

Here we are : 2014 is coming to an end! Here is the selection of my best photos, videos and stories for the year.  I hope you’ll enjoy them and I wish you a happy new year!

Rewind 2014

Voilà c’est déjà la fin de l’année 2014 ! Cette année a été pour moi la plus belle année de ma vie, non seulement parce que j’ai eu la chance de voyager aux quatre coins du monde, d’en prendre plein les yeux et de rapporter de belles images, mais aussi et surtout car c’est cette année que je me suis marié à Sophie Aguado le 14 juin ! J’espère que pou vous aussi l’année a été très belle et que vous profitez tous de ces fêtes de fin d’année en famille ou avec vos amis pour vous ressourcer.

Et maintenant, comme le veut la tradition sur le blog, voici un retour en images et en vidéos sur les évènements les plus marquants de mon année. Rewind 2014 :

Le 13 janvier est sorti mon film Frames of Life qui a connu le plus gros succès de toutes mes vidéos, élue VIMEO STAFF PICK, mais aussi publiée sur FUBIZ et même citée par THE HUFFINGTON POST ! Il comptabilise aujourd’hui plus de 750.000 vues, plus de 11.000 likes et des milliers de partages et de commentaires. Juste incroyable ! Je remercie encore tout le monde qui a pu partager, commenter ou liker mon film !

En février, j’ai réalisé ma première vidéo Instagram professionnelle pour Barbour à l’initiative de leur« The Barbour International Tour » en compagnie de la célèbre blogueuse mode Tokyobanhbao, aussi connue pour son intérêt pour la cuisine et le dessin de mangas qu’elle pratique également. Si vous ne le connaissez pas je vous conseille vivement de visiter son blog ! ET pour voir le résultat de notre collaboration, c’est ici.


The Barbour International Tour

A partir de mars j’ai commencé mon tour du monde pour Continents Insolites  qui sera mon projet fil rouge de l’année 2014. J’ai donc visité la Tanzanie pour commencer mon aventure et ce fût juste incroyable : des paysages à couper le souffle, une rencontre avec les guerriers Maasaïs, un safari avec tous les animaux tout droit sortis du Roi Lion. Pour revivre cette aventure, c’est ici.

Petit garçon près du lac Manyara

En avril j’ai continué mon tour du Monde 2014 pour Continents Insolites  en débarquant au Chili. Un pays hors normes, beau comme ce n’est pas permis. J’ai eu la chance de pouvoir le visiter de bas en haut, du point le plus au sud des Amériques sur la région de la Patagonie, au nord avec le désert d’Atacama. Un voyage que je vous invite à découvrir ici.

CHILI59

En mai j’ai continué mon tour du monde (encore) et j’ai cette fois posé mes valises et ma caméra en Inde. Le pays rêvé des photographes. En effet tout est tellement photogénique ici que je prenais environ une photo toutes les deux secondes. Des rencontres exceptionnelles, des lieux magiques comme on n’en voit nul part ailleurs dans le monde, des choses parfois insoutenables mais qui font aussi parti de la vie là bas. J’ai eu la chance de commencer mon périple au sud dans la région du Kerala à Kotchi, puis je suis remonté vers le Rajasthan, le pays des Rois et des palais. J’ai fait un grand tour à Delhi la capitale aux milles monuments, puis je suis parti vers des régions moins peuplées, le désert puis le cachemire plus au nord, jusqu’à arriver dans la région du Ladakh où tout est si calme dans cette partie collée au Tibet. Je me suis ressourcé avec l’air des montagnes et des gens si généreux et humbles qui peuplent ces endroits magnifiques. Si vous voulez tout connaître de cette magnifique aventure, cliquez ici.

INDE61

Le 14 juin j’ai eu la chance et l’honneur d’épouser ma femme Sophie Aguado. Nous nous sommes mariés dans le sud de la France en compagnie de nos familles, témoins et amis. C’est l’un des grands moments de nos vies et nous sommes vraiment heureux. Si vous voulez voir nos photos personnelles de cet évènement c’est ici. Professionnellement, la coïncidence fait que j’ai aussi réalisé le clip « The Beauty Of Love » de David Abakan, tourné à New York, à l’occasion de la sortie de son premier superbe album intitulé A New Man. Deux très beaux évènements pour un mois de juin inoubliable !

juillet

En juillet nous sommes partis avec ma femme faire notre voyage de noces à Cuba. J’en ai évidemment profité pour prendre quelques photos. Ce petit bout de paradis perdu dans les Caraïbes est comme une machine à remonter le temps, quand la vie était plus douce et plus folle. Ici on est dans l’ambiance tout de suite avec les vieilles Chevrolet d’époque et les bâtiments qui parlent d’un temps que les moins de vingt ans… Même si la vie n’est pas facile pour les locaux, ils sont fiers et heureux d’habiter leur île et nous ont accueilli avec le sourire et la musique. Plein de beaux souvenirs carte postale à découvrir ou à redécouvrir ici.

Bye Cuba

aout

En aôut j’ai préparé la rentrée avec Michaël Chaize et Adobe  en réalisant le générique motion design d’une toute nouvelle nouvelle websérie Youtube dédiée à l’apprentissage des outils de la Creative Cloud appellée Un Café, l’Application SVP! C’était l’occasion de réviser toute la gamme des outils Adobe avec des experts et aussi avec un peu d’humour. Si vous voulez en savoir plus sur cette websérie, je vous propose de cliquer tout de suite ici.

A noter que j’ai aussi été interviewé par Adobe dans le cadre de mon film Frames Of Life et sur mes différents projets. Voici ci-dessous la vidéo, et si vous voulez en savoir plus, c’est ici.

En septembre je suis parti au Pays Basque pour faire quelques photos à l’initiative de Terre et Côte Basques. Le film sortira en tout début d’année 2015, mais je vous invite dès à présent à regarder ces quelques photos à la découverte du Pays Basque, un territoire authentique et de ces habitants à la culture et aux traditions exceptionnelles en cliquant ici.

PAYS-BASQUE-03

Le 8 octobre sortait enfin « Rise Up » mon film pour l’agence de voyages Continents Insolites, qui m’a emmené tout autour du monde pour capturer les paysages les plus beaux à la découverte d’innombrables personnes toutes plus incroyables les unes que les autres. J’ai eu la chance d’avoir une complète carte blanche pour mon film et beaucoup de temps. J’ai donc décidé de tout mettre au service de l’émotion et de la découverte. J’ai demandé aux Mooders de me créer une mélodie pour emmener mes images encore plus loin. Nous avons donc travaillé très dur, en étroite collaboration pendant plusieurs semaines pour créer un montage et une musique en adéquation parfaite. Nous avons aussi eu la chance d’avoir la maginfique voix de Louise Eliott sur le titre pour sublimer le tout. D’ailleurs le titre Rise Up est aussi disponible sur iTunes. Le film a une nouvelle fois été récompensé par un VIMEO STAFF PICK et a largement été apprécié, commenté et liké par des milliers de personnes tout autour du monde. Je suis ravi de ce succès et d’avoir pu faire rêvé toutes ces personnes. Si vous n’avez pas encore vu mon film, c’est maintenant !

novembre

En novembre j’ai commencé à travailler à la réalisation des vidéos pour Withings qui est une société française qui conçoit, développe, fabrique et commercialise des objets connectés  (balances, tensiomètres, babyphones…). J’ai réalisé avec blacknegative les photos ainsi que le nouveau film commercial pour la montre Withings Activité,  la première montre connectée à cadran fabriquée en Suisse ! J’ai depuis travaillé sur deux autres très gros projets pour Withings  qui seront dévoilés en 2015 très prochainement et j’ai tellement hâte de vous parler de toutes ces nouveautés, mais pour le moment, découvrez ou redécouvrez mon travail pour Withings Activité en cliquant ici.

Enfin en décembre j’ai terminé l’année sur un sujet sensible qui m’a beaucoup touché. En effet 84.Paris m’a proposé de réaliser des vidéos pour un site expérience pour Action Contre la Faim afin de commémorer les 10 ans du Tsunami qui a ravagé les côtes d’Asie du Sud et du Sud-Est. C’est donc avec une grande émotion que je me suis rendu à Sumatra en Indonésie pour retrouver les traces de cet évènement terrible. Je vous laisse découvrir les photos et mon reportage ici, et je vous laisse cliquer sur l’image ci-dessous pour faire l’expérience de « Echoes Of Tsunami« .

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Voici donc comment se termine cette très belle année 2014, certainement l’une des plus belle année de ma vie. Rendez vous en début d’année prochaine pour de nouvelles aventures avec la sortie imminente de mes prochaines vidéos…. D’ici là je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année, et une très belle année 2015 !

By the Way

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Hey !

« Ongi Etorri » means welcome in Basque! I am very pleased to present you my new travel film about the Basque Country called « By the Way » for Terre et Côte Basques. This is a film about the discovery of this authentic territory between France and Spain. The people of the Basque region have their own culture, traditions and even language, so it’s very exotic! I hope you will appreciate this brand new adventure with my film & photos. Thanks again for following me!

« Ongi Etorri ! » Cela veut dire bienvenue en basque ! Je suis très heureux de vous présenter mon nouveau film « By the Way » sur le Pays Basque pour Terre et Côte Basques. Il s’agit donc d’un film sur la découverte du Pays Basque, un territoire authentique qui s’étend sur la France et l’Espagne, à cheval sur l’extrémité occidentale de la chaîne des Pyrénées, et est baigné par le golfe de Gascogne. Les habitants du pays basque ont une culture, des traditions et même une langue qui leur est propre : l’euskara. Je vous propose tout de suite de découvrir mon film sur cette grande aventure :

Ce film a été crée comme une carte blanche et je remercie encore une fois Terre et Côte Basques ainsi que Benat Aycaguer de m’avoir fait confiance et de m’avoir si bien accueillis dans leur belle région. Je remercie aussi les Mooders pour cette belle composition musicale qu’ils ont crée et qui sublime parfaitement toutes les images que j’ai pu capturé ici. Mon aventure a débuté au petit matin sur les hauteurs de la Rhune. Le massif s’étend sur douze kilomètres de long et sur six de large. Sur le chemin j’ai pu approcher des pottoks, une race de poney d’origine très ancienne vivant uniquement dans cette région. Après une heure de marche en montagne en compagnie de Beñat, le responsable de ce projet chez Terre et Côte Basques qui m’a accompagné toute la semaine, nous avons pu nous reposer aux abords d’une petite maison refuge à l’abris du vent très présent ici. Sur le chemin du retour durant de longues minutes, nous avons admiré les pottoks à la queue leu-leu remonter difficilement le versant de la Rhune, toujours contre le vent. Ici on ressent vraiment la force des éléments.

Par le biais du petit train de la Rhune, il est possible d’admirer l’autre versant de la montagne avec un panorama encore plus impressionnant. 35 minutes d’ascension à 9km/h au cœur d’une nature sauvage, pour découvrir le coeur du pays. Un coeur très vert, qui parfois s’inscrit même sur l’écorce de certains arbres très étonnants et dans des endroits presque innacessibles.

Mais plus que la fôret ou la moontagne, le pays basque c’est aussi la ville qui bien souvent se love sur la côte, où se succèdent de prestigieuses stations balnéaires, à commencer parla belle cité de Saint-Jean-de-Luz. J’ai adoré flané dans son marché et rencontrer les gens, puis monter au sommet du clocher pour prendre un peu de hauteur. J’ai aussi eu la chance de participer à la fête de la ville, où tout le monde s’habille de rouge et de noir dans une atmosphère magique ou toutes les générations se croisent. Les gens sont vraiment très accueillants ici, ils ont pris du temps pour parler un peu avec moi et m’expliquer les spécialités de leur région dans une ambiance tout à fait conviviale. Encore plus rythmé à Fontarrabie, de l’autre côté de la frontière, où tout le village, tout de vert vêtu, célébrait la victoire leur équipe aux jeux locaux. Il y avait presque plus d’ambiance qu’à la coupe du monde de football 1998 à Paris, c’est dire !

C’est sans compter sur l’arrière pays et son agriculture. Le Pays basque est en effet une région fortement rurale pour 90 % de son territoire. Le maïs domine les cultures agricoles, mais j’ai aussi rencontré des viticulteurs sur de très beaux domaines. Tournez la tête à droite, vous apercevrez la baie de Saint-Jean-de-Luz et la ville de Biarritz puis à gauche et vous verrez, au loin, l’Espagne. Vous traverserez le magnifique Domaine d’Abbadia. Profitez pour visiter le Château-Observatoire Abbadia construit par Antoine d’Abbadie, sur une création de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc.

Le littoral, appelée aussi la corniche basque, est vraiment le joyau de cette région. Elle se déroule entre l’Océan Atlantique et les Pyrénées et s’étend sur 8 km avec les plus beaux points de vue sur l’océan et l’arrière pays à la fois. Les paysages naturels aux abords des falaises sont grandioses. Les effets de vallons et de crêtes offrent des vues variées sur l’océan atlantique, les falaises, les espaces agricoles et les montagnes en arrière plan.

J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer et photographier Amaiur Alfaro qui est un skipper basque très connu qui a participé à de nombreuses courses comme la Solitaire du Figaro, et qui participera au Vendée Globe 2016 ! Puis en continuant mon périple maritime, je suis passé par une des nombreuses guinguettes de la côte. Ici, place à la détente pour observer tranquillement l’horizon, la plage, les surfeurs, les bateaux, les pêcheurs et les filets plein de poissons fraîchements pêchés.

La mer, on y vient et on y revient toujours, de Guéthary jusqu’à Hendaye en passant par la Colline de St barbe à Saint Jean de Luz et la fameuse Corniche basque à Urrugne. Sur ce chemin Mère Nature nous a réservé de belles surprises pour les yeux mais également pour les oreilles. On peut ainsi écouter le bruit des vagues se fracassant sur la Corniche basque telle la vague géante Belharra, ou encore entendre les cailloux rouler les uns contre les autres dans le va et vient du courant.

Et c’est déjà l’heure de repartir, juste le temps de flaner encore sur le port de Saint-Jean-de-Luz, puis de marcher pieds nus sur le sable de sa plage, le soleil couchant nous montrant le chemin à suivre. Encore une musicienne sur la plage, sa douce musique rythme mes pas dans le sable chaud. Puis devant les derniers rayons de soleil je regarde tranquillement un pêcheur à la ligne. Une douce lumière, moins chaude mais vive, envahit le ciel. Merci et à bientôt le Pays Basque, je reviendrai un jour c’est certain.

Voilà, j’espère que vous aurez aimé ces quelques photos sur ce beau territoire. Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à donner votre avis et à le partager avec le hashtag #terreetcotebasques. Restez connectés car la prochaine fois je vous promets une superbe note de blog et encore un très beau voyage !

A très bientôt !

Iceland

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Hey!

In 2015 I decided to continue my series of trips on the countries that make me dream,and after TanzaniaChileIndiaCubaBali, the Canary Islands or Sumatra, I decided to go with my wife and discover Iceland, and in winter time! I specify in the winter because it’s a completely different landscape that we see in the summer from June to August,interesting but very different. We wanted to see the « land of ice » at its most extreme moments and we were not disappointed, because it’s like another universe that we discover here, much like another planet. The flora and trees are very present, but theyleave room for a unique setting, full of exceptional natural phenomena and still verybeautifulAre you ready? Thread a triple layer of your warmest clothes and off to Iceland!

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En 2015 j’ai décidé de continuer ma série de voyages sur les pays qui me font rêver, et après la Tanzanie, le Chili, l’IndeCuba, Bali, les Îles Canaries ou encore Sumatra,  j’ai décidé de partir avec ma femme et de découvrir l’Islande, et en hiver ! Je précise en hiver car c’est un tout autre paysage que l’on voit en été de juin à août, aussi intéressant mais très différent. Nous voulions voir le « pays de la glace » lors de ses moments les plus extrêmes et nous n’avons pas été déçus, car c’est comme un autre univers que l’on découvre ici, un peu comme une autre planète. La flore et les arbres sont peu présents, mais ils laissent place à un décor unique, plein de phénomènes naturels exceptionnels et toujours très beaux !

Vous êtes prêts ? Enfilez une triple couche de vos vêtements les plus chauds et en route pour l’ Islande !

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La première chose que vous sentez, c’est le froid. Même en étant bien équipé avec des polaires et doudounes, chaussures de ski et bonnets, nous avions une température ressentie de -22°C et c’est quelque chose ! Ensuite la seconde chose étonnante, c’est l’absence d’arbres ou de végétations. Tout est recouvert de neige, de roches, de glace, pour autant le paysage n’est pas du tout monotone ! On est aussi frappé par la faible densité de population : avec une superficie de 103 000 km2 et une population d’environ 320 000 habitants ; sa densité est la plus faible du continent européen.

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On est un peu désorienté par des espaces aussi grands et beaux, et c’est une belle invitation au voyage. Nous avons commencé notre périple par le circuit du Cercle d’Or qui regroupe trois sites touristiques : le parc national de Þingvellir, les geysers de la vallée Haukadalur et la chute d’eau de Gullfoss, la plus grande d’Europe ! Commençons par les Þingvellir, une aire protégée qui regroupe plusieurs montagnes, volcans, lacs, cours d’eau et une forêt, ainsi que la faille d’Almannagjá qui sépare le continent indo-européen du continent américain, qui s’écartent tous deux de quelques centimètres par an. Imaginez-vous en train de vous frayer un chemin entre deux continents, c’est incroyable ! Au niveau historique, le parc renferme également le lieu de rassemblement originel d’un des plus vieux parlements du monde qui y fut fondé dès 930 et l’indépendance de l’Islande y fut proclamée le 17 juin 1944.

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Nous avons ensuite parcouru la vallée Haukadalur et nous avons pu approcher de très près les geysers ! Le mot geyser vient d’ailleurs de « geysir » qui est le mot islandais pour désigner ces phénomènes de la nature est un geyser islandais qui a donné son nom à tous les autres et dont le terme vient du verbe islandais gjósa signifiant « jaillir« . Un geyser est un type particulier de source d’eau chaude qui jaillit par intermittence en projetant à haute température et à haute pression de l’eau et de la vapeur. Ceux que l’on a vu en activité jaillissaient toutes les 5 à 15 minutes !

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Pour boucler notre circuit du Cercle d’Or, nous avons la chute d’eau de Gullfoss, la plus grande d’Europe. C’est en fait une succession de deux chutes d’eau, de 11 puis 20 mètres, situées sur la rivière Hvítá. Son nom provient de l’arc-en-ciel que l’on peut souvent voir au-dessus. Une histoire raconte que la fille du propriétaire de la cascade menaça de se jeter dedans si la rivière était utilisée pour produire de l’électricité, projet qui fut alors abandonné. Comme la plupart des autres sites ici, on a bien vu que les islandais étaient très attachés à ne pas déformer leurs terres pour en faire n’importe quoi.

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Une autre cascade, pas aussi impressionnante au niveau des dimensions, mais tout aussi fascinante était sur un lieu plutôt discret, toujours sur le Cercle d’Or. L’eau formait par endroits des stalagtites géantes. L’eau passe à travers des champs de lave riches en minéraux qui filtre cette dernière, et la rendent extrêmement pure. À noter que l’Islande possède l’eau la plus pure du monde et qu’elle n’a pas besoin d’être filtrée pour être consommée.

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Après autant de découvertes ce fût vraiment agréable de voir défiler les paysages islandais sur le chemin du retour, le soleil se couchant progressivement. J’en profite pour signaler qu’en hiver l’île bénéficie de seulement quelques heures d’ensoleillement, d’environ 10h à 17h. À l’inverse, en été, l’ensoleillement est maximum et dure presque 20 heures !

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Visiter Reykjavik, la capitale de l’Islande, était un passage obligé. Elle se situe à environ 250 km au sud du cercle polaire arctique, ce qui en fait la capitale la plus septentrionale du monde ! C’est la ville la plus peuplée du pays, avec environ 120 000 habitants. Son emplacement se situe à l’endroit même où s’installèrent en 874 les premiers colons conduits par Ingólfur Arnarson. Le mot « Reykjavik »se traduit en français par « baie des fumées » (reykur : « fumée » ; vík : « baie »). Elle tient son nom du Landnámabók, le Livre de la colonisation qui mentionne les vapeurs qui proviennent des sources d’eau chaude de la région. On a aimé cette ville, chaleureuse par les gens qui l’habitent et par les couleurs des maisons qui réchauffent l’atmosphère !

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Pour faire la photo précédente, nous sommes montés au sommet des huit étages de La Hallgrímskirkja : une église luthérienne située dans le sud-est du centre-ville de Reykjavik. Construite de 1945 à 1986, elle est en béton et sa flèche mesure 75 m. Elle a été le plus haut bâtiment d’Islande jusqu’en 2008. La statue au pied de l’église représente Leifur Eiríksson, fils d’Erik le Rouge, qui a découvert l’Amérique. Son architecture rappelle les orgues basaltiques, présents en grand nombre en Islande. Elle doit son nom au poète et pasteur Hallgrímur Pétursson. À l’intérieur son orgue possède plus de 5 200 tuyaux ! C’est vraiment un monument remarquable et qui a su allier passé et modernité avec intelligence.

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Nous avons vu encore beaucoup d’autres choses dans cette ville, comme par exemple le Harpa, une salle de concert à l’architecture ultra moderne, des rues très commerçantes et dynamiques et aussi un dimanche nous avons eu la chance de tomber sur un flea market bondé de locaux où on a pu chiner plein d’objets et de vêtements et se restaurer en assistant à un gospel local organisé par des femmes pasteur, tout un programme ! Aujourd’hui, la population est en grande majorité luthérienne mais la croyance en l’Huldufólk perdure chez certains islandais bien qu’elle n’ait pas le statut de religion.

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Le Huldufólk signifie littéralement « peuple caché ». Ce sont les créatures des légendes et croyances du folklore islandais. Il s’agit d’elfes, de trolls et de personnes invisibles qui vivent préférentiellement dans les montagnes et les rochers où ils construisent leurs villes, les Álagablettur. Un certain nombre d’Islandais croit à l’existence de ces êtres et une infime partie, qualifiés de médiums, affirme les voir et communiquer avec eux. Les lieux habités par le Huldufólk sont généralement préservés, même en pleine ville, et il arrive que le tracé des routes soit étudié pour éviter de tels endroits afin de ne pas détruire leur lieu de vie. La famille royale du Huldufólk habite le parc Hellisgerði situé en plein centre-ville de Hafnarfjörður, une ville de la banlieue de Reykjavik.

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Nous avons aussi fait une excursion en bateau afin de tenter de voir des baleines. Après une heure et demi de navigation dans des conditions parfois difficiles, nous n’avons pas vu les mammifères marins, mais nous avons pu voir timidement quelques dauphins originaires de la région. C’était tout de même très sympa de s’éloigner de la ville et de la voir disparaître au loin, lui donnant une nouvelle perspective, et la sensation de grandeur au milieu des eaux glacées était tout à fait exceptionnelle. A notre retour sur terre, trois heures plus tard, le décor à Reykjavik avait totalement changé, il avait neigé plus de 10cm d’épaisseur ! C’est aussi ça en Islande, en une même journée on peut trouver pratiquement les 4 saisons !

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Une autre excursion a été d’aller se baigner dans les sources chaudes du Blue Lagoon, tandis que dehors il y avait une tempête de neige. Malheureusement je n’ai pas de photo de cette séquence car la neige et le froid intense ont momentanément bloqué le mécanisme du miroir de mon appareil, le Canon 5D MkIII. J’ai vraiment eu très peur car le miroir ne basculait plus et il était impossible de prendre une photo ou une vidéo. A la place, l’écran affichait « Error 20« . Sachez que si cela vous arrive, ne paniquez pas ! J’ai laissé mon 5D tranquillement au chaud et au sec quelques heures et ensuite tout est redevenu normal, comme quoi ce sont de très bons équipements ! A la place, après s’être détendus au blue lagoon, nous avons mangé à son restaurant qui était vraiment très bon et que je vous recommande. D’ailleurs, la plupart des repas que nous avons eu en Islande étaient vraiment excellents contrairement à tout ce qu’on avait pu me dire. Par contre, comme la plupart des choses en Islande, c’est assez cher ! Comptez minimum 20 euros pour un repas classique, 50 euros dès que vous voulez vous faire un peu plus plaisir. C’est l’un des points négatifs de ce pays qui a connu une grave crise financière en 2008, et qui se remet doucment : il faut prévoir un budget conséquent.

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Enfin pour terminer nos aventures, nous avons pris la route très tard pour essayer d’avoir la chance de voir une aurore boréale. C’est un phénomène lumineux caractérisé par des voiles extrêmement colorés dans le ciel nocturne et sont provoquées par l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère. Par chance nous avons pu observer pendant près d’une heure des aurores boréales assez intenses ! Ce fût un spectacle magnifique, sûrement notre plus beau souvenir de ce beau pays ! Pour conclure je dirai que l’Islande est une destination qui se mérite car les conditions de voyages peuvent être un peu compliquées, mais quelle satisfaction de vois ces phénomènes naturels exceptionnels ! J’espère qu’un jour je pourrai y retourner pour voir encore d’autres beautés de ce pays.

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MUSE

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Hey!

I am pleased to present my latest film M U S E. This is my last movie I’ve done with my current workflow, ie Canon 5D MkIII + RAW Magic Lantern. My next project will indeed be filmed with a 4K camera + RAW with an upgraded workflow, I have been looking forward to it … Until I present this film, which is a kind of summary of my work of these last few years and esthéthique I developed the sensitivity, human beings and what they have beautiful, landscapes that I visited. It’s a tribute to inspiration. I also specifically meet four talents for this film: Lydie Vareilhes the classical dancer of the Opera, the cellist FedericoEmy the hip-hop dancer and finally Maxime Michel as the skateboarder. I thank again for having me devoted time to create this beautiful fresco of emotions for the image of the Extreme agency and on a beautiful track of Mooders. In short a beautiful signature close a chapter of my film business and pushes me to a new creative horizons with more resources, bigger cameras, a larger team for new projects. I hope you enjoy the film soon for following my adventures!

J’ai le plaisir de vous présenter mon dernier film M U S E. Il s’agit de mon dernier film que je vais réaliser avec mon workflow actuel, c’est à dire Canon 5D MkIII + RAW Magic Lantern. Mon prochain projet sera en effet filmé avec une caméra 4K en RAW et avec un workflow upgradé, j’ai hâte d’y être déjà… En attendant je vous présente ce film qui est en quelque sorte un résumé de mon travail de ces quelques dernières années et l’esthéthique que j’ai développé sur la sensibilité, les êtres humains et ce qu’ils ont de magnifique, des paysages que j’ai pu visiter. C’est une ode à l’inspiration dans sa globalité.

J’ai aussi rencontrer spécifiquement 4 talents pour ce film : Lydie Vareilhes la danseuse classique de l’Opéra, Federico le violoncelliste, Emy la danseuse hip-hop et enfin Maxime Michel le skateboarder. Je les remercie encore une fois de m’avoir consacré du temps pour créer cette belle fresque d’émotions pour l’image de l’agence Extreme et le tout sur une très belle musique des Mooders. Bref une belle signature qui clore un chapitre de mon métier de réalisateur et qui me pousse vers un nouvel horizon créatif, avec plus de moyens, de plus grosses caméras, une équipe plus importante pour de nouveaux projets. J’espère que le film vous plaira et à bientôt pour la suite de mes aventures !

Violin

Hip-hop

Flower

Skateboard

Emy

Muse

Credits:

Agency: Extreme Muse
Marketing and press: Cecile Brun
Creative Director: Romain Roger
Art Director: Julien Bouvier
Starring: Lydie Vareilhes, Maxime Michel, Emy, Federico D. La Vega.
Music: Mooders


News May 2015

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Hey!

Some news on the month of May and the fact that I have not posted on the blog and for good reason: I’m working on one of my next projects. I can not tell you what it is, but know already that with blacknegative we took a walk with a larger team location and greater uptake of material. I surrounded myself with the cinematographer Mahdi Lepart and electro Olivier Regent leader. We shot with RED Epic Dragon 5K RAW and with anamorphic optical Hawk Vantage. We turn on different spots and I invite you to discover in the following few pictures of the shooting. I go in post production at the studio Reepost for installation and calibration before recording the music and voice overs in a while. I can not wait to show you all that but we must be patient and wait to see the film in August …… to follow soon with new images of the work in progress project. See you very soon!

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Quelques news sur ce mois de mai et le fait que je n’ai pas posté sur le blog et pour cause : je travaille sur l’un de mes prochains projets. Je ne peux pas encore vous révéler de quoi il s’agit, mais sachez déjà qu’avec blacknegative nous avons franchi une marche avec une plus grosse équipe de tournage et un matériel de captation plus important. Je me suis entouré du directeur photo Mahdi Lepart et du chef electro Olivier Regent. Nous avons tourné avec une RED Epic Dragon en 5K RAW et avec des optiques anamorphiques Hawk de chez Vantage. Nous tournons sur différents spots et je vous propose de découvrir dans la suite quelques images du tournage. Je rentre en post production chez le studio Reepost pour le montage et l’étalonnage avant l’enregistrement de la musique et de la voix off dans quelques temps. J’ai hâte de vous montrer tout ça mais il faudra être patient et attendre août pour découvrir le film…… à suivre prochainement avec de nouvelles images du projet work in progress. A très bientôt !

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Lancaster Street Style

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Hey!

I am very happy to show you the pictures of our Street Style made by Lancaster Paris with a nice blue sky in some emblematic places of the capital! Thank you very much to all the team who was really great and feel free to click the links below if you want to know more about Lancaster products we carry. For me Mathias and for Sophie Betty x Lancaster. Check out photos of the event.

Je suis très heureux de vous montrer les photos de notre Street Style réalisé par Lancaster Paris avec un joli ciel bleu dans quelques lieux emblématiques de la capitale ! J’espère que vous apprécierez les photos. Merci beaucoup à toute l’équipe qui a été vraiment formidable et n’hésitez pas à cliquer sur les liens ci-dessous si vous voulez en savoir plus sur les produits Lancaster que nous portons. Pour moi : la ligne Mathias et pour Sophie : Betty x Lancaster.

Un grand merci à Sophie Sauvée, à Pauline Laurent, à Julie, à Justin et biensûr à Thierry !

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Parisian Summer 2015

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I propose you to discover in preview two projects I have worked in early summer 2015. These pictures but know that for both projects, films will follow. So I worked on the film of the Tourism Office of the City of Paris 2015 for which I have followed two very friendly comedians: Louise Pasteau, among other officiating as host of a show on a french TV channel called D8 and Rainier Remondiere. With the film crew and my assistant Gary, so we attended unequinzaine of varied urban tourism: vintage bus tour, tree climbing in the floral park of the Chateau de Vincennes, motor boating on the Canal de l ‘ Ourcq of street golf in Metro St. Paul, salsa in the streets of Belleville, waterskiing on the banks of the Seine, a macaroon course, classical dance classes near the Opera or a concert gypsy jazz to Bellevilloise before ending the evening on the sandy beach of the nightclub Glazart. In short we did not bored and I hope you enjoy the photos and the film to be released soon. The other project is also taking place in Paris and depicts four very famous fashion bloggers Kristina Bazan (Kayture), Eleonora CarisiThássia Naves and Patricia Manfield. We spent a day in the heat of summer in a festive atmosphere, rock’n’roll and glamor for a beautiful watch brand that I will reveal when the movie comes out … Anyway me and the whole team filming have traveled with them dreamlike places in the most beautiful city of the World. Discover immediately the first pictures of this beautiful day. By the way I prepare my backpack for new adventures in the American West and tells you very soon for new images …

Hey!

Je vous propose de découvrir en avant première deux projets sur lesquels j’ai travaillé en ce début d’été 2015. Il s’agit de photos mais sachez que pour les deux projets, des films suivront. J’ai donc travaillé sur le film de l’Office du Tourisme 2015 de la Ville de Paris pour lequel j’ai suivi deux comédiens vraiment sympathiques : Louise Pasteau, qui officie entre autre comme animatrice d’une émission sur D8, ainsi que Rainier Remondiere. Avec l’équipe de tournage et mon assistant Gary, nous avons donc participé à unequinzaine d’activités touristiques urbaines très variées : tour en bus vintage, accrobranche dans le parc floral du Château de Vincennes, du bateau à moteur sur le Canal de l’Ourcq, du street golf au Métro Saint-Paul, de la salsa dans les rues de Belleville, du ski nautique sur les berges de la Seine, un cours de macarons, des cours de danse classique près de l’Opéra ou encore un concert de jazz manouche à la Bellevilloise avant de finir en soirée sur la plage de sable de la discothèque du Glazart. Bref on ne s’est pas ennuyés et j’espère que vous apprécierez les photos ainsi que le film qui sortira prochainement et dont je vous reparlerai…

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L’autre projet se déroule également sur Paris et met en scène 4 blogueuses mode très célèbres : Kristina Bazan (Kayture), Eleonora Carisi, Thássia Naves, et Patricia Manfield. Nous avons passé une journée dans la chaleur de l’été dans une ambiance festive, rock’n roll et glamour pour une très belle marque de montres que je dévoilerai lorsque le film sortira… En tout cas moi et toute l’équipe de tournage avons parcouru avec elles des endroits oniriques de la plus belle ville du Monde. Découvrez tout de suite les premières photos de cette très belle journée :

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Je prépare mon sac à dos pour de nouvelles aventures dans l’Ouest américain et vous dit à très vite pour de nouvelles images…

American Road Trip 2015

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Hey !

Je suis très heureux de partager avec vous mon nouveau road trip qui m’a emmené dans l’Ouest américain à travers l’Arizona, l’Utah, le Nevada pour terminer en Californie ! Je suis parti avec ma femme et nous avons parcouru tout ce road trip en une quinzaine de jours en voiture et en dormant la quasi totalité du voyage chez des particuliers Airbnb. Ce fût une expérience vraiment enrichissante, nous avons pu découvrir des paysages très différents et tous à couper le souffle et nous avons aussi rencontrer beaucoup de personnes très sympathiques, bref l’un des meilleur voyage de ma vie. Je laisserai tout au long du post les adresses Airbnb que l’on a préféré. Je vous propose de me suivre et de découvrir les différentes étapes de ce road trip en photos dans la suite.

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Nous avons commencé notre périple à Phoenix en Arizona avec un premier arrêt Airbnb à Phoenix vraiment au top et pas cher. Je vous laisse le contact ici si jamais la visite vous intéresse. Ensuite nous prenons la route direction le parc national de Grand Canyon. Il faut environ 4 heures de route pour parcourir les 250 miles qui séparent les deux sites et ce sera notre distance moyenne quotidienne tout au long du road trip. Malgré les longues distances et la chaleur, c’est vraiment un plaisir de rouler aux Etats Unis car les routes sont vraiment bien faites et les paysages qui défilent sont très agréables à contempler. Nous arrivons à Grand Canyon et là le paysage est à couper le souffle ! De magnifiques roches rouges laissent place à des hauteurs de paysages impressionnantes. On ne peut que s’incliner devant la beauté de la Nature.

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Nous avons rencontré de nombreux petits écureuils qui n’étaient pas du tout farouches. Ils évoluent dans ces hautes altitudes et ces températures extrêmes sans trop de soucis apparents. Sympas en plus ils prennent bien la pose :)

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Le lendemain nous avons voulu aller à Antelope Canyon mais malheureusement le site était fermé à cause de risque d’innondations car des pluies étaient prévues. On s’est donc consolés avec la visite très proche du Horse Shoe Bend, qui est une sinuosité très prononcée du fleuve Colorado situé à 6 km au sud de la ville de Page en Arizona et correspondant à un ancien plateau érodé. Quelle vue et quel pied d’être là avec finalement un ciel magnifique !

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Nous avons continué notre visite des grands parc nationaux et nous sommes passés par le Navajo Bridge en pays Navajo, situé en Arizona, puis par le Red Canyon, pour finir au très impressionnant Bryce Canyon situé au sud de l’Utah. Pendant des millions d’années, l’eau et le gel ont sculpté ici un paysage unique composé d’immenses cheminées, de grands murs de roche, de plusieurs mètres de haut et de large, des arches pour créer un décor presque surréaliste.

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Nous avons traversé une bonne partie de l’Utah pour arriver dans l’Etat du Nevada, où les températures grimpent encore plus, il était donc plus confortable de rouler en soirée sur ces interminables, mais très belles routes américaines…

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Après ces décors très beaux mais aussi très solitaires, il était temps de faire un retour à la civilisation. Et nous avons étaient servis en débarquant à Las Vegas ! Ici c’est comme si la ville toute entière était un parc à thème géant ! Beaucoup de monde, d’hôtels, de casinos. On en viendrait presque à oublier que la ville se trouve en plein milieu du désert de Mojave, le plus sec des quatre déserts nord-américains. La climatisation à outrance y contribue pour beaucoup. C’est donc avec un décalage complet avec le début de notre aventure que nous avons évoluer toute une journée ici, la grande roue restant mon souvenir le plus sympa car on pouvait y observer la ville toute entière dans de grandes cabines vitrées. A noter aussi que c’est uniquement ici que nous avons dormi à l’hotel durant notre road trip, au très sympa et très bon marché hôtel SLS. De nuit la ville est vraiment très belle et ce que j’ai préféré c’est le quartier français avec une reproduction de la tour Eiffel, et à l’intérieur des casinos / restaurants, une reconstitution en carton pâte d’un quartier de Paris plutôt idéalisé. Assez marrant de voir l’image qu’on les américains de la capitale française.

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Fini les casinos, nous reprenons la route pour la non moins célèbre ville de Los Angeles,  la deuxième plus grande ville des États-Unis après New York. Elle est située dans le sud de l’État de la Californie. On sent toute suite un décalage avec ce que l’on a vu précédemment, ici c’est vraiment la grande ville. Elle est enorme, il faut plus d’une heure en voiture la parcourir entièrement donc autant vous le dire tout de suite ici une voiture est indispensable ! Je remercie encore Mercedes qui m’a prêté un GLA avec lequel j’ai pu faire quelques plans dans la River avec mon ami Damien Steck qui vit ici et qui m’a fait découvrir cet endroit mythique qu’on retrouve dans de nombreux films américains.

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A Los Angeles on a aussi aimé la vue de l’observatoire Griffith qui donnait une vue panoramique de la ville, mais aussi le quartiers de Hollywoodland avec ses lettres mythiques et enfin Venice Beach pour le côté très cool qu’on ressent instantanément ici, avec de nombreux sportifs tels que des skateboarders ou des cyclistes. Ce quartier doit son nom au conservationniste Abbot Kinney qui durant un voyage en Italie tomba amoureux de Venise et décida de faire une reproduction des canaux. En 1906, des visiteurs pouvaient utiliser des gondoles importées directement d’Italie !

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On a aussi adoré la plage de Malibu au coucher du soleil, c’était magique ! Je vous recommande également la visite des studios de la Warner où vous pourrez en apprendre beaucoup sur les lieux où ont été filmé la plupart des séries mythiques américaines comme Friends ou The Big Bang Theory, où encore sur les films très connus produits par la Warner. A noter aussi une très belle exposition sur toute la filmographie de Batman avec de nombreux costumes, décors et accessoires.

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Après cette escapade à Los Angeles nous avons rejoint une très belle ville, que je trouve beaucoup plus charmante et familiale : San Francisco. Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir durant nos deux jours de visite un ciel très bleu, car généralement en été il y a beaucoup de nuages et même du brouillard. Du coup on a pu observer le pont du Golden Gate Bridge sous tous les angles. Il a été jusqu’en 1964 le pont suspendu le plus long du monde, et constitue aujourd’hui le monument le plus célèbre de San Francisco. Il est en outre aisément reconnaissable de par sa couleur orange international et par l’architecture de ses deux tours. Saviez-vous que ce pont a un jumeau, le Bay Bridge qui est à peu de choses près le même pont situé, mais à un autre endroit de la ville pour relier Oakland, avec principalement sa couleur qui diffère car il est gris, c’est peut être ce qui l’a rendu moins célèbre que le Golden Gate.

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On a aussi adoré visiter la Lombard Street, constituée de huit virages très serrés qui lui ont permis d’obtenir la distinction de « la route la plus sinueuse des États-Unis ». La conception sinueuse a été suggérée en premier lieu par le propriétaire foncier Carl Henry, puis mise en application en 1922, afin de réduire la pente de 27 %, trop abrupte pour que la plupart des véhicules puissent la remonter. Elle était également un réel danger pour les piétons. Cette pente a été réduite à 16 % d’inclinaison. La partie sinueuse de cette rue est pavée de brique et est réservée à un usage à sens unique, vers l’est, en descendant.

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Nous avons visité le Chinatown qui se trouve dans le centre ville de San Francisco. Il est délimité par Taylor Street et le quartier de Nob Hill à l’ouest ; Montgomery Street et le Financial District le bordent à l’est. Au nord se trouvent North Beach, Green Street et Columbus Street. Bush Street et Union Square bordent le sud du quartier. Le chinatown de San Francisco s’est agrandi vers le nord en gagnant sur le quartier de North Beach au nord de Green Street et de Columbus Street. Deux voies principales traversent le quartier chinois : d’une part Grant Avenue, où se trouve l’entrée du Chinatown au carrefour de Bush Street : elle est marquée par une porte d’architecture chinoise (porte du dragon) et deux statues de lions sur les trottoirs.

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Nous avons pris le mythique Cable Car de San Francisco, c’est une alternative vraiment sympa à la voiture et cela permet de découvrir la ville d’une façon très amusante. Ces cable cars sont les derniers du monde à être opérationnels en permanence. Ils sont devenus une des icônes de la ville. Trois lignes existent toujours : deux lignes du centre-ville près de Union Square vers Fisherman’s Wharf, et une troisième voie le long de California Street.

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Enfin pour terminer notre passage à San Francisco, nous nous sommes rendus à la Pier 39, qui est une jetée aménagée en centre commercial et est située près du quartier de Fisherman’s Wharf et nous avons admiré la vue depuis le Port de San Francisco où l’on pouvait voir l’île d’Alcatraz et le Golden Gate. J’ai aussi pu revoir les comédiens du film Withings que j’étais venu tourner en décembre dernier, vraiment très sympathique.

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Pour finir avec San Francisco, je vous laisse admirer la vue panoramique de nuit de la ville que nous offrait notre Airbnb ici. Juste magique ! Je vous laisse le contact ici si jamais la visite vous intéresse pour la magnifique vue et des hôtes charmants.

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La dernière étape de notre road trip arrive déjà. Avant de revenir à San Francisco pour prendre l’avion et retourner en France, nous avons décidé de reprendre la route pour atteindre la région de Yosemite. En route nous sommes passés par de petites villes plus isolées et notamment Groveland. Nous avons pu boire un verre dans le plus ancien saloon de Californie au Iron Door Saloon et sa décoration d’époque !

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Puis plus isolé encore à la sortie de Groveland, dans les bois, nous avons eu notre meilleure expérience Airbnb avec des hôtes vraiment charmants qui vivent au milieu des biches qu’on pouvait approcher sans crainte car dans cette région la chasse est desormais interdite ce qui rend les animaux moins peureux. Nous avions aussi accès à un lac appartenant à une communauté privée, bref quelque chose d’assez unique à expérimenter ! Je vous laisse le contact ici si jamais la visite vous intéresse.

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Avec une superficie totale de 3 079 km2, il est le troisième plus grand parc national de Californie, dans les montagnes de la Sierra Nevada. Ce fût une belle dernière bouffée d’oxygène et de nature pour se ressourcer. Le climat était un peu plus frais ici, avec plus de vent, mais il faisait très beau également. De nombreuses randonnées nous ont permis d’admirer ces paysages beaucoup plus verts grâce aux nombreux sapins qui entourent le parc national.

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Nous sommes aussi passés par le Parc d’Etat Calaveras qui abrite des spécimens d’abres parmi les plus grands du monde, avec notamment les plus grands séquoïas du monde !

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Et pour finir, savez-vous qu’une tradition lorsque vous allez en Californie, avant de partir, c’est de vous serrer contre un arbre. J’aime cette tradition !

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Voilà j’espère que notre road trip vous aura plu et vous aura donné envie de découvrir cette belle région des Etats Unis. Je mets la map de notre road trip complet depuis Google Map.

A très bientôt pour de nouvelles aventures !

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La Rentrée Cinéma 2015

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I am proud to show you my new film I made with blacknegative production for the Federation of French Movie Theaters. It’s a big event and also a great opportunity for my career as a director. Indeed, the film will be broadcast in every movie theaters in France (5600 screens) and all sessions for five weeks from Wednesday, August 12 until September 15, 2015 included, as saying that he will be seen by several million people throughout the hexagon and on the web through the World! I hope you will enjoy it!

Hey !

Je suis heureux de vous présenter mon nouveau film que j’ai réalisé pour la Rentrée du Cinéma 2015 avec la production blacknegative. C’est un immense honneur pour moi d’avoir été choisi par la Fédération Nationale des Cinémas Français au sortir d’une grosse compétition pour réaliser le film de la rentrée sur une idée originale que l’on a proposé avec l’équipe, mais c’est aussi une grosse opportunité pour ma carrière de réalisateur. En effet le film sera diffusé dans toutes les salles de France (5600 écrans) et à toutes les séances durant cinq semaines à partir du mercredi 12 août jusqu’au 15 septembre 2015 inclus, autant dire qu’il va être vu par plusieurs millions de personnes à travers tout l’hexagone et sur le web à travers le Monde !

Découvrez sans plus tarder le film annonce de la Rentrée du Cinéma 2015 :

L’idée du film est de mettre en avant des spectateurs et les émotions qu’ils peuvent ressentir devant un film au coeur d’une salle de cinéma, mais aussi créer une invitation au voyage et à l’immersion dans des paysages somptueux, comme une fenêtre sur le monde, une échappée hors de la réalité. Je voulais aussi tout simplement inciter tous les spectateurs à aller dans une salle de cinéma, à s’installer confortablement dans un fauteuil rouge et à se laisser aller à rêver le temps d’un film. J’ai voulu faire un film très différent des autres films qui ont déjà été réalisé pour ces formats (Rentrée Cinéma, Printemps du Cinéma, Fête du Cinéma, etc…). Je ne voulais donc pas pour ce film mettre en scène des comédiens trop connus et surtout ne pas m’enfermer dans un film en studio ! Au contraire je voulais représenter des spectateurs au sens large du terme, de tous âges, pour que tout le monde puisse s’identifier à mes personnages. Et surtout je voulais les faire voyager, s’évader… comme ce que l’on peut ressentir au coeur d’un très bon film de cinéma. Au niveau du casting, je voulais donc des comédiens qui puissent représenter le plus grand nombre de spectateurs. Nous avons eu la chance d’avoir nos 5 fabuleux comédiens : Audrey LOOTEN, Terrence AMADI, Loubna SATORI, Alain LAHAYE et la petite Paloma NARDY-MARCHIER. Et cerise sur le gâteau, je voulais ajouter au film une voix off, cette fois très connue, qui elle ferait immédiatement echo au cinéma. Nous avons donc eu la chance de travailler avec la voix française de Morgan Freeman, celle du talentueux Benoît ALLEMANE.

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Pour réaliser le film nous sommes donc partis une dizaine de jours en road trip. Il nous fallait plusieurs décors très différents accessibles dans un minimum de déplacements pour que le film soit réalisable dans le budget et le timing imposé. Nous avons donc opté pour le Pays Basque, en grande majorité, car il offrait de nombreux paysages très variés regroupés dans la même région. Le film a donc été tourné en décors naturels en France à Anglet pour la partie forêt, à Bidart pour la partie maritime, au Col d’Aubisque pour la montagne et à la frontière espagnole au Bardenas Reales pour le désert, mais aussi à Paris pour le décor au dessus des toits et au cinéma Cinepal de Palaiseau pour le décor de cinéma. Nous avons parcouru tous ces kilomètres avec l’équipe blacknegative et nos comédiens nous ont rejoint sur leurs décors propres. J’ai eu le bonheur de travailler avec Mahdi LEPART en tant que chef opérateur et avec une caméra RED EPIC DRAGON et des optiques anamorphiques HAWK V-LITE en location chez VANTAGE. Nous avons tourné en 2:35 et au format 5K en 30 images / secondes. La post production a été réalisé au studio REEPOST, le film a été monté par Thomas BONNEL et étalonné par Anne SZYMKOWIAK. Nous avons enfin eu la chance d’avoir une musique originale composée par Franck PREVOST et interprétée par l’Orchestre COLONNE, enregistrée par une douzaine de musiciens avec de vrais instruments à la Salle COLONNE sous la direction de Paul ROUGER. Evidemment le fait d’avoir eu un orchestre de musique classique a permis de donner une ampleur formidable au film. Les images ont été mixé pour le cinéma aux studios Eclair et le son chez Piste Rouge.

Je vous propose de découvrir maintenant le making of :

Je tenais encore une fois à remercier la Fédération Nationale des Cinémas Français, nos comédiens, toute l’équipe de blacknegative, les producteurs Philippe QUERUEL et Arnaud PEPIN, l’assistante de production Marion GENCE (qui a réalisé aussi lemaking of), le chef opérateur Madhi LEPART, mon assistant réalisateur Gary QUERUEL, la coiffeuse maquilleuse Delphine FILTEAU, tous les figurants qui sont présents dans le film, ainsi que toutes les personnes qui nous ont aidé à la production de ce film : Damien STECK – Sophie AGUADO – Dan REAL – Thomas BERCHEUX – Younes JABRANE Nicolas et Thomas CORNET – Benat AYCAGUER – Nathalie BEAU DE LOMENIE – Mikel OLLO Harmandeep PALMINDER – Nicolas BOURASSEAU – Béatrice JOUY-BOTTE – Axelle CUVEILLE Cécile MAUCERI – Janine GOZZI – Corinne LARRIEU – Boris KOZIEROW – Armand LECLERC Michaël TUAL – Olivier BLANC – Marie OLIARDI – Corinne BURGAIN – Bruno OLLIVIER Leïla BOUAFIA – Marie-Laure GIRBAU – Stéphanie DURAND – Emmanuel WALTZER Tony WATELLO – Caroline WATELLO – Françoise PASQUER – Jérémy NAKACHE Shyqyri SELIMAJ – Benjamin VEST – Grégory MOUQUET – Coralie DUARTE et nos partenaires : VANTAGE – DRONE VOLT – REEPOST – ECLAIR GROUP – PISTE ROUGE – SMARTJOG YMAGIS LOGISTICS – GLOBECAST – CINEGO – BNP PARIBAS.

Je vous propose de terminer avec quelques dernières photos making of de cette incroyable aventure :

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